Combien coûte Ramadan à la société
– en maladie?
– en accident de voitures?
– en manque à gagner?
– en inflation des denrées alimentaires?
Ne pensez-vous pas qu’il faudrait augmenter les primes des assurances pour ceux qui jeûnent en vertu du principe “Jeûneur payeur” comme on fait avec la pollution: “Pollueur payeur”?
Vos commentaires sont souhaités.
En attendant je vous laisse vous délecter avec l’article qui suit de 2009.
Ramadan: Les maigres vont encore maigrir !!
– Papa, les gens jeûnent un seul mois, et nous jeûnons toute la vie !?
– Lorsqu’il grandira il comprendra !
Et voici le retour du duo été-Ramadan, perspective que beaucoup redoutent en raison de la dure combinaison entre jeûne et canicule. On se dira qu’il y a au moins une satisfaction, celle de voir se confondre deux périodes habituellement dévastatrices pour l’économie et la productivité.
Ces dernières années, une phrase du type « on verra ça après l’été » signifiait en réalité « on verra ça après le Ramadan », c’est-à-dire, au mieux, vers le mois d’octobre. Tout cela est en train de changer et, d’ici deux Ramadans, septembre redeviendra un vrai mois de rentrée, alors cette année nous accueillons le mois sacré avec un changement notoire du climat mais aussi avec le nouveau weekend (vendredi, samedi), dernière vue de l’esprit du gouvernement, donc avant d’entamer le jeûne, une virée vers le marché s’impose, la chose que je n’ai pas faite depuis fort longtemps.
Arrivé dans le Souk je constate l’activité intense qui y règne et le nombre de gens qui s’y trouve. C’est comme d’habitude, la fièvre de consommation qui s’empare des algérien au début du Ramadan comme les habitant des îles du pacifique avant l’arrivée des typhon ………. ! Mais quand j’ai jeté un regard de près les prix étés ‘dévastateurs’. Un kilogramme de citrons desséchés à 300 dinars, un kg de restes de poulet à 380 dinars, des oignons miteux, des pommes de terre avariées, des carottes immangeables même pour les lapins à 45 dinars, des courgettes et des betteraves et de la laitue fanés à plus de 60 dinars. Qui dit mieux comme recette pour faire fuir le consommateur, lui causer une dépression ou le faire maigrir jusqu’à le faire mourir de sous alimentation en lui parlant de bizarreries coutumières comme la solidarité, le couffin du Ramadan, l’établissement d’un plan de régulation du marché durant ce mois sacré…
Ce sont-là, je pense, de sérieux indices à prendre en considération pour protéger les Algériens qui vont prochainement, disons officiellement jeûner. Et comble de l’ironie ! Il y aura toujours quelqu’un dans la sphère commerciale qui va justifier l’injustifiable avec l’habituel argument béton, le fameux «tube» de l’offre et de la demande, comme pour expliquer que c’est réellement ce brave citoyen consommateur qui régule notre marché.
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