Il serait bon que des chercheurs et des étudiants s’attèlent à l’analyse des discours des chefs d’État arabes déjà tombés (en Tunisie, en Égypte et en Libye) et ceux qui sont dans la tourmente (au Yémen, en Syrie, à Bahreïn, au Maroc, en Jordanie, en Algérie, etc.) pour entendre les raisons déclarées pour lesquelles ils s’accrochent tant à leur pouvoir et à leur trône, et les véritables raisons derrière leurs attitudes.
Amour de leurs patries ou instinct de domination animalier?
Sans doute, tous ces chefs d’État estiment que leur présence est indispensable pour le bien de leurs pays respectifs. Tout cela est donc par amour pour leurs patries! Mais la raison principale est l’instinct de domination qu’on retrouve chez les bêtes sauvages comme les lions ou les loups. En perdant leurs trônes, ils perdent leur domination.
Il faut y ajouter une autre raison aussi importante: la peur de rendre des comptes. Ayant volé à tour de bras, personne ne peut leur demander des comptes tant qu’ils sont au pouvoir. Ce qui n’est pas le cas s’ils quittent le pouvoir.
Sur l’écriteau: “Maudit celui qui gouverne après tout ce qui vient d’arriver”. En petit: “les donations en dollars s’il vous plait”
Mais allons un pas plus loin. Si la famille est la première pierre de l’édifice national, on peut déceler que ce qui se passe dans la famille musulmane se reflète forcément sur la société musulmane aux différents échelons, y compris à l’échelon le plus élevé, celui du chef de l’État.
Or, que constate-t-on sur le plan de la famille dans la société arabo-musulmane?
– Les hommes dominent sur les femmes, et lorsque les femmes demandent leurs droits, les hommes leurs répondent que c’est pour leur bien de rester soumises!
– La femme reste mineure sous la tutelle de l’homme (grand-père, père, frère, oncle) jusqu’à son mariage. Après le mariage, sa tutelle passe à son mari, lequel maintient de la sorte son statut de mineure. Et si elle est répudiée ou divorcée, elles reste mineure et retourne sous la tutelle des hommes dans la famille dont elle est issue.
– Les hommes préfèrent se marier avec des jeunes, souvent des fillettes en bas âge, afin d’assurer leur pouvoir sur elles. On a toujours besoin d’un plus petit que soit pour lui casser la gueule. Ils suivent en cela leur modèle suprême Mahomet qui avait épousé Aysha à six ans alors qu’il avait dépassé les 50 ans.
Indonésie : Un imam accusé de pédophilie pour son mariage avec une fillette est acquitté
– Les mariages forcés dans la société musulmane, y compris lorsque les musulmans se trouvent en Occident, sont bien connus. Ils reflètent parfaitement le genre de pouvoir dans les pays arabes: “Je reste au pouvoir que vous le souhaitiez ou pas.”
– Un musulman peut épouser une femme chrétienne ou juive (jusqu’à quatre femmes), mais il est strictement interdit à une musulmane d’épouser un non-musulman. Raison: c’est pour sauvegarder la religion de la femme. Elle est incapable de décider seule. Et si jamais un chrétien ose épouser une femme musulmane, il risque parfois la mort.
Changer un dictateur par un autre
On dit généralement que le peuple a le gouvernement qu’il mérite. On peut aussi ajouter que la misère des pays musulmans provient directement ou indirectement de l’islam, comme le démontrent les exemples susmentionnés. Tant que les normes musulmanes relatives à la famille, au statut de la femme et au statut des non-musulmans ne sont pas modifiées, on peut faire chuter autant de dictateurs arabes qu’on veut, ils seront vite remplacés par d’autres dictateurs.
La Bible nous dit que Dieu créa l’homme à son image (Genèse 2:27). Mais on s’est vite rendu compte que c’est bel et bien l’homme qui créa Dieu à sa propre image. On peut dire la même chose de nos gouverneurs: “Le peuple créa ses gouverneurs à son image”, à son image telle qu”elle a été forgée par leur religion. Regardez cette vidéo et vous verrez que ces mêmes jeunes qui cherchaient à destituer Moubarak parce qu’il violait leurs droits, ont violé une journaliste qui se trouvait parmi eux, dans leur place symbolique Sahate al-Tahrir (Place de la libération). Sans changement de cette religion, c’est en vain que les peuples arabes se révoltent:
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