Ouvrages autour de certains versets du Coran
J’essaie actuellement de publier en français et en anglais des ouvrages autour de certains versets du Coran tel que présentés dans les exégèses reconnues depuis le début de l’islam jusqu’à aujourd’hui.
Ces ouvrages comportent les textes de ces exégèses en rapport avec ces versets, avec une traduction littérale ou sommaire du contenu et une analyse détaillée en langue française ou anglaise. Ces ouvrages sont ensuite publiés chez Amazon en version papier, et ils sont mis gratuitement à la disposition des lecteurs dans mon propre site. J’estime en effet que les droits du lecteur passent avant les droits de l’auteur. Celui qui ne dispose pas de moyens pour les acheter pourra les télécharger gratuitement, mais j’espère que celui qui a les moyens procèdera à leur achat en signe de solidarité avec l’auteur.
Deux ouvrages sont déjà terminés:
1) Le premier, intitulé “La Fatiha et la culture de la haine” porte sur les sixième et septième versets du premier chapitre du Coran: “Dirige-nous vers le chemin droit. Le chemin de ceux que tu as gratifiés, contre lesquels [tu n’es] pas en colère [les juifs] et qui ne sont pas égarés [les chrétiens]”. Cet ouvrage est sorti en français et en anglais.
2) Le deuxième, intitutlé “Nulle contrainte dans la religion” porte sur le verset 2:256: “Nulle contrainte dans la religion! La bonne direction s’est distinguée du fourvoiement. Quiconque mécroit aux idoles et croit en Dieu, tient à l’attache la plus sûre et imbrisable. Dieu est écouteur, connaisseur”. Cet ouvrage est sorti pour le moment seulement en français, mais il sera traduit et publié en anglais prochainement.
Pour acheter ces ouvrages il vous suffit de cliquer sur le titre:
La Fatiha et la culture de la haine
The Fatiha and the culture of hate
Nulle contrainte dans la religion
Mais si vous n’avez pas les moyens, vous pouvez m’écrire et je vous le enverrai gratuitement: [email protected]:
Nulle contrainte dans la religion
Ce deuxième ouvrage de 203 pages, sorti pour le moment seulement en français, comporte les textes arabes d’environ 80 exégèses anciennes et contemporaines avec une traduction littérale ou sommaire du contenu et une analyse détaillée en langue française en rapport avec le verset 2:256. Ce verset est souvent cité par les musulmans pour démontrer que l’islam reconnaît la liberté religieuse. Mais les exégèses prouvent sans le moindre doute que ce verset ne garantit qu’une partie infime de la liberté religieuse, et ne saurait en aucun cas être considéré comme conforme au principe de la liberté religieuse prônée par les documents internationaux, dont nous citons l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’homme:
Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion: ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction, seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites.
La clause de cet article qui parle de la liberté de changer de religion ou de conviction a provoqué une réaction très vive de la part des pays musulmans. Et jusqu’à ce jour aucun pays arabe ou musulman n’a accepté cet article et aucun de ces pays ne l’a intégré dans ses constitutions et ses lois.
Et pour rappel, à titre d’exemple, le Code pénal arabe uniforme, adopté à l’unanimité par le Conseil des ministres arabes de la justice en 1996, dit:
Article 162 – L’apostat est le musulman, homme ou femme, qui abandonne la religion islamique par une parole explicite ou un fait dont le sens est indiscutable, insulte Dieu, ses apôtres ou la religion musulmane, ou falsifie sciemment le Coran.
Article 163 – L’apostat est puni de la peine de mort s’il est prouvé qu’il a apostasié volontairement et s’y maintient après avoir été invité à se repentir dans un délai de trois jours.
Article 164 – Le repentir de l’apostat se réalise par le renoncement à ce qui a constitué sa mécréance; son repentir est inacceptable s’il apostasie plus de deux fois.
Article 165 – Tous les actes de l’apostat après son apostasie sont considérés comme nuls de nullité absolue, et tous ses biens acquis par ces actes reviennent à la caisse de l’État.
Et il existe des centaines de fatwas issues de l’Azhar et autres institutions religieuses musulmans qui prévoient la peine de mort contre l’apostat, le privent de l’héritage et du mariage. Ce qui constitue une violation flagrante du principe de la liberté religieuse telle que prônée par les documents internationaux.
Que disent les exégèses du verset “Nulle contrainte dans la religion”?
La position des exégèses de ce verset peut être résumée dans les points suivants:
1) Les polythéistes arabes, n’ayant pas de livre révélé, ne sont pas tolérés. Ils n’ont le choix qu’entre l’islam et l’épée.
2) Les gens du livre, à savoir les juifs et les chrétiens, ont le choix entre se convertir à l’islam, conserver leur religion en payant le tribut, ou (mourir par) l’épée. Cette norme s’applique aussi aux sabéens et aux zoroastriens.
3) Les polythéistes qui se convertissent au judaïsme ou au christianisme sont traités comme les polythéistes; ils n’ont le choix qu’entre l’islam et l’épée.
4) Les captives et captifs juifs et chrétiens devenus esclaves ne sont pas contraints à devenir musulmans. Mais les captives et captifs polythéistes, sabéens et zoroastriens n’ont le choix qu’entre l’islam et l’épée, car leur maître ne peut épouser leurs femmes ni manger de la viande d’animaux saignés par eux. Les enfants captifs en revanche sont convertis de force.
5) On entend par contrainte, en règle générale, la contrainte physique, ou plus concrètement la mise à mort. On ne tient compte des restrictions imposées aux non-musulmans pour les inciter à se convertir l’islam, ni le paiement du tribut, ni les normes discriminatoires (comme l’interdiction du mariage avec une musulmane).
6) Aucun exégète ne comprend le principe “Nulle contrainte en religion” dans le sens du droit de quitter l’islam, ou du droit de ne pas pratiquer les obligations cultuelles telles que la prière ou le jeûne. Celui qui quitte l’islam ou refuse de prier et de jeûner, il doit être mis à mort. Ceci s’applique aussi aux enfants nés musulmans: on ne leur donne pas le droit de choisir une autre religion lorsqu’ils sont majeurs.
Prochaine recherche et demande d’aide de la part des lecteurs
Ces prochains jours je complèterai mon étude en langue française http://goo.gl/3gDuCy qui parle de la destruction des statues dans le judaïsme, le christianisme et l’islam. Cet ouvrage sera publié chez Amazon. Pour mener à bien cette recherche je prie les lecteurs de m’indiquer toute information à leur disposition, avec les liens, à mon email: [email protected] portant sur les questions suivantes:
– Destruction des statues de la Kaaba par Mahomet
– Tentatives de la destruction des Pyramides et des statues par les musulmans
– Les fatwas en rapport avec la destruction des statues et des images
– Les fatwas de Daesh justifiant la destruction des statues de Mossoul et autres.
Merci d’avance.
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