Sami Aldeeb: Islam et sexualité

Remarques préliminaires

J’ai été convoqué par un tribunal parisien dans un procès intenté le 10 février 2016 par la Licra et le Procureur contre Alain Jean-Mairet en tant que directeur de publication de Riposte laïque Suisse pour avoir autorisé la publication d’un texte de Salem Ben Ammar: “Et si l’islam était le culte de la perversion sexuelle et morale?” dont le premier paragraphe avait choqué les deux plaignants.

L’avocat du prévenu a fait recours à moi en tant que témoin pour déterminer si les propos de l’article sont condamnables. Il m’a envoyé une série de questions. Bien que l’avocat n’ait pas pu me poser ces questions pendant le procès, et que les juges aient préféré me poser eux-mêmes les questions qui leur semblaient pertinentes (voir à cet effet cet article sur mon témoignage devant le tribunal), les questions de l’avocat et mes réponses peuvent intéresser certains lecteurs. Je me permets donc de les publier ici:

I – SUR LA NOTION DE MUSULMAN

1) Qui est musulman?

Est musulman quiconque est né d’un père ou d’une mère musulmans, ou s’est converti à l’islam en récitant l’attestation de la foi: «J’atteste qu’il n’y a pas de divinité en dehors de Dieu et que Mahomet est l’envoyé de Dieu.» L’adhésion à l’islam est donc formelle, sans aucune préparation préalable, et personne ne peut mettre en doute la foi du musulman tant qu’il n’ait pas commis un acte dont on peut déduire son apostasie, délit puni de mort selon le droit musulman.

2) Comment doit-on considérer les imams du monde entier qui font des prêches, notamment sur Internet? Ont-ils une légitimité?

Le Coran impose à celui qui ignore les normes de sa religion de s’informer auprès des connaisseurs de la religion, et ces derniers ont le devoir d’informer les autres. L’Etat nomme des muftis pour répondre aux questions du public, comme il le fait avec les juges. Mais toute personne qui s’estime en mesure d’informer est légitimée, voire obligée de le faire, et sa réponse porte le nom de fatwa, et cette fatwa peut être faite par écrit ou oralement. Même si la réponse du mufti étatique ou privée n’est pas contraignante, le croyant ne se sent pas moins obligé moralement de la mettre en pratique, allant jusqu’à exécuter celui que la fatwa désigne comme hérétique, apostat, ennemi de Dieu. Tout en sachant que je ne suis pas musulman, des musulmans me contactent pour s’informer des normes régissant les différents domaines, et je me sens obligé de les informer, tout en leur disant que je ne suis pas musulman.

II – SUR LE SEXE DANS L’ISLAM ET CHEZ LE MUSULMAN

1)    Pouvez-vous nous parler de la façon dont le Coran et les Hadith appréhendent la sexualité?

Le Coran condamne le monachisme, et considère les rapports sexuels comme un droit, mais dans un cadre légal établi par le Coran et la Sunnah de Mahomet (les deux principales sources du droit musulman que le musulman doit suivre, en vertu du Coran: 3:32; 3:50; 3:132; 4:59; 5:92; 8:1; 8:20; 8:46; 9:71; 24:54; 24:56; 26:108; 26:110; 26:131; 26:144; 26:163; 26:179; 33:21; 33:33; 43:63; 47:33; 49:14; 58:13; 64:12; 64:16; 71:3) avec distinction entre la sexualité masculine et la sexualité féminine, sexualité consacrant la supériorité de l’homme sur la femme, et différente de celle connue en Occident.

2) La sexualité masculine

L’homme peut assouvir ses désirs sexuels dans le cadre du mariage, ou avec des captives de guerre réduites en esclavage.

3) Sexualité masculine dans le mariage

Le mariage dont il est question dans l’islam diffère de la conception française dans les points suivants:

• L’homme peut se permettre jusqu’à quatre femmes à la fois, alors que la femme ne peut avoir de relations sexuelles qu’avec son mari.
• Les chiites connaissent le mariage temporaire qui consiste à épouser des femmes non mariées sans limitation de nombre pour une durée fixée dans le contrat allant d’une heure à plusieurs années. Les sunnites n’admettent pas ce mariage, mais rien ne les empêche d’épouser une femme et de divorcer une heure après, pour en prendre une autre, à condition de ne pas dépasser le nombre de quatre femmes à la fois. On parle ainsi du mariage des voyageurs, du mariage des vacanciers, ou mariage coutumier.
• Le mariage peut se conclure avec des mineures, Mahomet ayant lui-même épousé à l’âge de 50 ans une fillette de six ans et consommé le mariage avec elle à l’âge de neuf ans. Le Coran légitime un tel mariage : « Si vous avez des doutes à propos (de la période d’attente) de vos femmes qui n’espèrent plus avoir de règles, leur délai est de trois mois. De même pour celles qui n’ont pas encore de règles » (65:4). Le Coran prévoit ici que «les femmes divorcées doivent observer un délai d’attente de trois menstrues». Le délai d’attente est donc de trois cycles pour une femme menstruée, et de trois mois pour une femme ménopausée ainsi que pour «celles qui n’ont pas encore de règles». À cause de ce mariage en bas âge, une source arabe dit que huit filles perdent la vie quotidiennement au Yémen. Certains pays ont mis des limites à ce genre de mariage, mais il y a plusieurs manières de contourner ces limites.

4) Sexualité avec les captives de guerre réduites en esclavage

On n’aurait pas dû en parler si cette norme n’avait pas été mise à l’ordre du jour dans l’État islamique et prônée par plusieurs savants religieux. Une professeure de l’Azhar déclarait récemment dans une émission télévisée que Dieu permet de tels rapports pour humilier l’ennemi. Ces rapports avec les captives de guerre, même mariées, sont admis par le Coran lui-même et ont été pratiqués par Mahomet et ses compagnons, et réhabilités par l’État islamique. Ce fut notamment le cas des femmes yézidites. Étant considérés comme polythéistes, les yézidites n’avaient le choix qu’entre l’épée ou la conversion. Leurs femmes sont réduites en esclavages et vendues au marché d’esclaves comme du bétail.

Encore aujourd’hui, des cheikhs musulmans de différents pays disent que les musulmans donneront aux occidentaux le choix entre la conversion à l’islam et le paiement du tribut des vaincus aux musulmans. S’ils refusent ces deux choix, les musulmans peuvent les tuer et prendre leurs femmes comme esclaves. Ceci est conforme à la doctrine musulmane et on le retrouve par exemple dans les écrits juridiques d’Averroès que les occidentaux considèrent comme un philosophe éclairé.

Mahomet encourageait ses compagnons à faire la razzia de la ville de Tabuk, sous domination byzantine, au nord de l’Arabie, en leur promettant des blondes comme butin, les femmes des byzantins. Certains expliquent l’expansion des armées musulmanes dans les régions du nord, et non pas en Afrique, par la recherche des femmes blondes. Ce qui explique les agressions sexuelles qui ont eu lieu en Allemagne et ailleurs. Les femmes mécréantes appartiennent de plein droit aux musulmans. Et si les musulmans en France ne prennent pas les femmes françaises, ce n’est pas parce qu’ils rejettent les normes islamiques, mais parce qu’ils ne sont pas en position de force pour le faire. Et sur ce point il ne peut y avoir l’ombre d’un doute.

5) Sexualité permise aux musulmans, interdite aux non-musulmans

Dans tous les pays musulmans, un musulman a le droit d’épouser une, voire quatre femmes chrétiennes ou juives, mais aucun de ces pays ne permet à un chrétien ou juif d’épouser une femme musulmane. Un tribunal égyptien justifie cette norme par une parole de Mahomet disant que l’islam est supérieur, et que rien ne peut être supérieur à l’islam, le terme supérieur étant compris dans le sens de la position sexuelle de l’homme sur la femme. Si un chrétien veut épouser une femme musulmane, il doit préalablement se convertir à l’islam. S’il ne le fait pas, son mariage est nul et non avenu, et il risque de se faire tuer par les membres de sa famille. Cette norme est suivie par les musulmans en France, malgré le fait que le droit français ne tient pas compte de l’empêchement religieux. J’ai interrogé plusieurs de mes étudiantes à ce sujet, et elles m’ont avoué que si elles allaient contre cette norme islamique, elles risquaient leur vie. Cette norme, contraire à la Déclaration universelle des droits de l’homme (notamment article 16) et aux constitutions de tous les pays occidentaux, dont la France, est un des principaux obstacles de l’intégration des musulmans en France et ailleurs. On trouvait un tel empêchement entre catholiques et protestants, mais pour parvenir à la paix confessionnelle, il fallait faire échec à cet empêchement.

6) Sexualité permise aux hommes musulmans, interdites aux femmes musulmanes

Comme on vient de le voir, l’homme musulman peut épouser et assouvir ses besoins sexuels avec des chrétiennes ou des juifs et avec des captives, mais la femme ne peut épouser qu’un musulman, et un seul à la fois. Elle ne peut avoir des rapports avec ses esclaves masculins. C’est la raison pour laquelle les musulmans recouraient à des castrats pour garder les femmes dans le harem.

L’homme a le droit d’exiger de la femme et des captives des relatives sexuelles, et de les y contraindre. Le Coran lui permet de frapper la femme en cas de désobéissance. Selon un récit de Mahomet, la femme doit répondre aux désirs de l’homme même si elle est assise sur un four, selon la parole de Mahomet. Une autre parole dit que la femme dont le mari dort fâché parce qu’elle refuse de s’adonner à lui, est maudite par les anges et ne pourra pas entrer au paradis. Certains juristes vont jusqu’à dire que la femme n’a droit à des rapports sexuels de son mari qu’une fois par année.

7) Privilèges sexuels des hommes musulmans même après la mort

Selon le Coran, chaque homme aura à sa disposition des vierges perpétuelles, dont le nombre est d’au moins 72 selon des récits de Mahomet. On a arrêté des terroristes s’apprêtant à commettre des attentats qui avaient mis leurs organes sexuels dans des étuis métalliques pour qu’ils puissent s’en servir au Paradis.

Cette histoire de vierges au Paradis peut prêter à sourire, mais les musulmans la prennent en général à la lettre. Et lorsque Christoph Luxenberg a tenté d’expliquer aux musulmans qu’il ne s’agit en fait que de “raisin blanc”, le numéro de juillet 2003 de Newsweek qui en parlait a été interdit dans certains pays musulmans. Plusieurs vidéos sous-titrées en anglais et en français montrent des cheikhs parlant lubriquement de ces vierges, sans aucune gêne. Du moment que le Coran en parle, le musulman croyant ne peut qu’y croire, comme à d’autres légendes qui peuvent paraître puériles. Ce privilège sexuel est réservé aux hommes musulmans, les femmes et les non-musulmans n’y ayant pas droit. Les non-musulmans sont d’ailleurs voués à l’enfer, quoi qu’ils fassent de bien sur terre, du moment qu’ils ne sont pas musulmans.

8) Contournement des restrictions par les femmes

– Si la femme tombe enceinte, certaines femmes vont prétexter que c’est le diable qui les a rendues enceintes. Le Coran affirme en effet que le diable couche avec des femmes.

– La femme qui tombe enceinte des années après la mort de son mari ou pendant son absence pour de longues périodes peut prétexter que l’enfant est resté endormi dans son ventre pendant une longue durée, allant jusqu’à sept ans. En Egypte, Ali Jum’ah, grand mufti d’Egypte, dit dans une émission télévisée que si la femme met au monde un enfant quatre ans après la mort du mari, il est attribué à lui. On signalera ici que certains grands imams, comme Malek, sont nés quatre ans après la mort de leurs pères. Ceci serait aussi le cas de Mahomet selon certaines sources.

– Des femmes font semblant d’être possédées par des diables, et recourent à des exorcistes, lesquels n’hésitent pas à abuser d’elles sexuellement. Cette croyance est dérivée du Coran lui-même.

– Des femmes profitent du système du mariage coutumier et du mariage temporaire afin d’échapper aux règles strictes sur la sexualité, laquelle n’est permise que dans le cadre du mariage ou de l’esclavage.

– Des femmes rejoignent l’État islamique qui leur offre une occasion de pratiquer leur sexualité. On parle de jihad par le coït. Afin de ne pas enfreindre les normes islamiques, ces femmes sont mariées à des jihadistes le temps d’un rapport sexuel, et ensuite le contrat prend fin, remplacé par un autre contrat avec un autre jihadiste… et ainsi de suite. Signalons ici que les hommes disposent aussi d’esclaves sexuelles à profusion parmi les yézidites et les chrétiennes qui refusent de se convertir à l’islam et dont les maris sont tués. Ceci serait une des raisons de l’attrait de l’État islamique.

– Les femmes doivent en principe arriver au mariage vierges. Deux moyens pour contourner ce problème: recourir à des rapports sexuels anaux, ou se refaire une virginité, un commerce florissant en Égypte et ailleurs. Il est aussi pratiqué en Occident. La Chine a mis au point un hymen artificiel visant à induire les hommes en erreur.

– Comme les femmes ne peuvent fréquenter des hommes, voire sortir avec un ami, elles recourent au voile intégral qui permet de camoufler son identité. Des hommes parfois recourent à ce stratagème pour rendre visite à leurs amies incognito.

Des musulmanes et des musulmans recourent même en Occident à des mariages religieux sans passer à l’État civil, et concluent donc des mariages non reconnus en Occident, dans le but de légitimer leurs rapports sexuels hors mariage. C’est un moyen qui sert à contourner aussi l’interdiction de la polygamie en Occident.

9) La loi en faveur de la sexualité de l’homme

Dans de nombreux pays (musulmans), lorsqu’un homme viole une femme, il peut éviter l’emprisonnement en acceptant d’épouser la femme. La famille de la femme d’ailleurs peut la contraindre à l’épouser afin d’éviter l’opprobre et le déshonneur. Et si la femme a des rapports sexuels hors du mariage ou même sort avec un homme, la famille estime souvent que son honneur a été souillé, et qu’il faut le laver par le sang, en tuant aussi bien la femme que son amant. C’est ce qu’on appelle le crime d’honneur que le législateur des pays arabes regarde d’un œil complaisant. De tels crimes sont commis aussi en Occident. Si la nuit des noces, le mari découvre que sa femme n’est pas vierge, il a le droit de la répudier et peut la tuer sans trop de risques. Même en Occident, des musulmans exigent de leurs femmes un certificat de virginité, et un tribunal français a accordé à un musulman le droit de divorcer en cas de mensonge de la femme à ce sujet.

10) Que dit le Coran et les Hadits sur les pratiques zoophiles, pédophiles, incestueuses  et nécrophiles?

En raison de l’interdiction des rapports sexuels hors du cadre islamique, on assiste à des dérives sexuelles. Pascal disait: «L’homme n’est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l’ange fait la bête.»

Parmi ces anomalies, dont certaines sont légitimées par le droit musulman, voire par les coutumes sociales, on relèvera les pratiques suivantes:

1. La pédophilie

Celle-ci est légitimée dans le cadre du mariage, comme nous l’avons dit. Mahomet à cinquante ans a épousé une fillette de six ans, et a consommé le mariage à l’âge de neuf ans. Mais il est des actes de pédophilie surtout avec les garçons et dans les milieux religieux. Un auteur marocain écrit que tels rapports pédophiles sont très fréquents dans les écoles coraniques et dans les cercles soufis. C’est le même phénomène qui se rencontre dans les milieux rabbiniques et ecclésiastiques. En Afghanistan, la pédophilie est très répandue avec des garçons habillés en filles assurant l’animation de soirées et finissant par des rapports sexuels. Le recours aux garçons au lieu des filles s’explique par le concept d’honneur, car les filles doivent arriver vierges au mariage.

1. L’inceste

Il est très fréquent dans les pays musulmans, et certaines sources indiquent que deux enfants sur trois sont victimes d’inceste dans des pays comme l’Arabie saoudite et les autres pays du Golfe.

1. La zoophilie

Les rapports sexuels avec les animaux semblent courants, au point que des juristes leur consacrent des pages entières dans leurs traités pour savoir quelle est la sanction prévue contre l’homme, et le sort réservé à l’animal. On trouve d’ailleurs une telle norme dans le judaïsme, le coupable étant puni de mort selon la Bible. Mahomet aurait dit: «Dieu a maudit celui qui pénètre un animal et celui qui fait ce qu’ont fait les gens de Lot»; «Si quelqu’un pénètre un animal, tuez-le ainsi que l’animal.»

L’homme qui pénètre un animal et la femme qui se laisse pénétrer par un animal comme le singe ou le chien ne commettent pas l’adultère, mais sont passibles d’une peine discrétionnaire. Les shafiites, cependant, qualifient cet acte d’adultère en se basant sur le Coran (23:5-6) et envisagent de tuer le coupable s’il était marié. S’il n’était pas marié, il faut le flageller et l’exiler. Les malikites et les shafiites ne prévoient rien contre l’animal. Si ce dernier est tué, on peut consommer sa viande, mais cette consommation est considérée comme répugnante pour les shafiites. Les hanafites disent qu’on peut tuer l’animal, mais on ne consomme pas sa viande. Enfin les hanbalites prescrivent de tuer l’animal. Laisser l’animal en vie ne ferait rappeler cet acte et son propriétaire serait raillé.

1. La nécrophilie

Les légistes se sont attardés sur le cas d’un homme qui pénètre une femme morte, ou une femme qui fait entrer le pénis d’un mort dans son vagin. Si le rapport est dans le couple, aucune sanction n’est prévue pour un tel acte. Si c’est en dehors du couple, Abu-Hanifah dit qu’il ne s’agit pas d’adultère, mais d’un délit puni d’une peine discrétionnaire. Cet acte n’est pas entrepris par une personne saine d’esprit, et ne conduit pas à des troubles généalogiques. D’autres légistes qualifient cet acte d’adultère doublé d’une atteinte au mort, passible de la peine fixe. D’autres distinguent entre l’homme mort et la femme morte. Si un homme pénètre une femme morte, il commet l’adultère parce qu’il sent le plaisir. Mais si une femme introduit dans son vagin le pénis d’un homme mort, elle ne sent pas le plaisir, et donc il ne s’agit pas d’un adultère; elle est cependant passible d’une peine discrétionnaire.

Complément

En accusant les gens d’islamophobie à tort et à travers, la Licra se tire une balle dans le pied. Il faut à cet égard distinguer entre musulmanophobie et islamophobie. Je suis tenu d’aimer les allemands, mais pas le nazisme. J’adore les italiens, mais pas le fascisme. J’admire les espagnols, mais pas la culture de la corrida. Je porte les musulmans dans mon cœur comme tout autre être humain, mais pas l’islam. D’ailleurs les musulmans sont les principales victimes de l’islam. Et critiquer l’islam c’est leur rendre le plus grand service. Il serait bon ici de rappeler cette parole d’Ernest Renan, mort en 1892:

“Les musulmans sont les premières victimes de l’islam. Combien de fois n’ai-je pas observé au cours de mes voyages en Orient, que le fanatisme est le fait d’une minorité d’hommes dangereux qui, par la terreur, maintiennent les autres dans la pratique d’une religion. Affranchir le musulman de sa religion est le plus grand service qu’on puisse lui rendre.”