Toutes les Facultés et toutes les mosquées dans le monde musulman enseignent ce qui suit:
Les non-musulmans monothéistes ont le choix entre
– La conversion à l’islam,
– La soumission aux musulmans, le paiement de la jizya, et l’acceptation des normes islamiques relatives au statut de la dhimma, ou
– L’épée
Quant aux non-monothéistes, ils n’ont le choix qu’entre l’islam et l’épée.
Ces normes sont applicables si les musulmans ont les moyens de le faire. Sinon, elles sont mises en veilleuse en attendant des jours meilleurs.
Les « modérés » disent que l’Islam n’a jamais entrepris de guerre offensive. Son seul but serait de propager la foi islamique, de permettre aux gens de choisir la religion islamique s’ils le souhaitent, et de la pratiquer librement. Et lorsque la propagation de la foi se trouve empêchée par des obstacles, les musulmans ont été contraints de contrer ces obstacles, y compris par la guerre.
Si on tenait compte des arguments des «modérés», qui forment une infime minorité, on ne peut que leur donner raison sur le fond à la lumière de la Déclaration universelle des droits de l’homme qui dit à cet égard:
Article 18 – Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites.
Article 19 – Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit.
Et l’article 2 chiffre 1 d’ajouter :
Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.
Le problème est que l’islam ne reconnaît ces droits qu’à un sens unique, et met l’allégeance à la loi musulmane au-dessus de toute autre allégeance. Ainsi tout prosélytisme est interdit dans les pays arabes et musulmans, et il est interdit aux musulmans de quitter leur foi. Un musulman qui quitte l’islam, y compris en Occident, se voit menacé de mort. L’islam impose la religion aux enfants issus de couples musulmans, ou dont un des deux conjoints est musulman. Et l’islam refuse de se soumettre aux normes étatiques. Ces normes figurent dans les lois de tous les pays arabes et musulmans, et ont été intégrées dans les lois modèles approuvées par tous les ministres arabes de justice, lois qui se trouvent sur le site de la Ligue arabe. Si l’on appliquait, ici aux musulmans, la revendication musulmane de pouvoir propager l’islam selon sa doctrine, alors l’Occident serait en droit d’occuper tous les pays arabes et musulmans.
Si le point de vue des «modérés» devait être accepté à la lumière des principes de la Déclaration universelle des droits de l’homme, il faudrait procéder à une réforme en profondeur de l’islam.
Cette réforme cependant ne sera pas faite d’un jour à l’autre, si elle se fait jamais. En attendant, il faut que les pays occidentaux interdisent l’islam jusqu’à ce qu’il soit réformé, ou ne l’acceptent qu’en l’encadrant de façon stricte, et sans concession aucune, dans le respect de la Déclaration universelle des droits de l’homme et des lois nationales.
(Extrait d’un livre sur le jihad en cours de réalisation)
Sami Aldeeb, Professeur des universités
Directeur du Centre de droit arabe et musulman
Traducteur du Coran en français et auteur de nombreux ouvrages
www.sami-aldeeb.com
Comments are closed.