Personne ne peut nier l’importance de ce qui s’est passé dans les rues de Tunisie, d’Egypte, de Libye, du Yémen et ailleurs.
Le malheur veut que les islamistes soient les principaux gagnants de ces événements. On sort d’une dictature pour entrer dans une autre encore plus féroce qui cherche à transformer la moitié de la société en tentes ambulantes comme disait le Président égyptien Sadate, ou plus précisément en sacs de poubelles, à museler les intellectuels et à instituer des tribunaux d’inquisition dignes du Moyen âge chrétien.
Tout cela est dû à la croyance infantile que le Coran est parole de Dieu et que Mahomet est son prophète. Et comme Dieu et son prophète sont supposés, selon cette croyance, connaître mieux que quiconque les intérêts des humains, tout ce qu’ils ont commandé au septième siècle devrait être valable en tout temps et en tout lieu. Or, les fausses prémisses conduisent forcément à de fausses conclusions.
Le Coran en réalité est un brouillon mal rédigé, mal ficelé, écrit par un rabbin parfois étourdi qui a puisé ses informations principalement dans des sources juives et chrétiennes apocryphes, et Mahomet n’est qu’un dictateur comme tant d’autres qu’a connu le monde, avec ses qualités et ses défauts.
Ce n’est qu’en adoptant une telle prémisse qu’on peut espérer rénover le monde arabo-musulman, et non pas en battant les pavés des rues. Nous appelons par conséquent de passer le plus rapidement possible de l’insurrection de la rue à la résurrection de l’esprit qui est le meilleur garant des droits de l’homme.
PS: Ce texte est tiré de la conclusion de ma conférence à Marseille le 2 avril 2012. Vous pouvez lire le tout en cliquant ici: Avenir des droits de l’homme à l’ombre des mouvements islamistes
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