À l’origine, la persécution subie par leurs « frères » concurrents sunnites avait fait développer toute cette science du mensonge à des fins de survie. Ce devoir de mensonge bénéficiait de l’autorisation divine et son élaboration de plus en plus extensive porte aujourd’hui sur ses prescriptions systématisées, obligatoires, interdites, recommandées ou au choix dans certains cas difficiles.
On reconnaît aisément les pratiques de ce mensonge :
1) La STRATÉGIE du DOUBLE LANGAGE :
Exemple type : selon le public (musulmans ou non musulmans) et la langue employée (arabe ou pas), les discours diffèrent : prônant la paix, les sentiments compassionnels et les valeurs démocratiques pour les occidentaux d’une part, et la charia et le djihâd dans une meilleure authenticité dans les mosquées d’autre part.
Le Frère Musulman Tariq Ramadan, même débusqué dans sa rhétorique élastique, en est l’un des plus fameux pratiquants… avec nombre de petits intellectuels, tendance imams et recteurs « modérés ».
2) Le DÉNI de RÉALITÉ :
Exemple type : après des attentats, devant les horribles pratiques de mouvements de terreur, des représentants officiels musulmans, les politiques, les médias répètent systématiquement que : » ce n’est pas ça, l’islam », et jusqu’à « ils ne sont PAS MUSULMANS »…
Sans même la décence de dire qu’ILS font au minimum partie intégrante et grandissante de l’islam.
3) L’INVERSION de la RÉALITÉ :
Exemple type : l’agresseur devient victime et la victime est présentée comme agresseur…
L’inversion des faits est Caricaturale au MoyenOrient : les lanceurs de missiles aveugles, visant volontairement des civils, deviennent les victimes exhibitionnistes éplorées… Et ceux qui, après des années de retenue, finissent par se défendre, tout en prévenant avant les frappes les populations locales, se voient condamnés comme s’ils avaient voulu le conflit et pris plaisir à cibler sélectivement femmes et enfants.
En Europe, les émeutes, les agressions et déprédations volontaires se transforment en réactions quasi justifiées à un rejet social, voire raciste de la part des véritables victimes impuissantes.
Et plus la radicalisation s’accentue, plus le tissu intercommunautaire se déchire, plus les manifestations de haine se libèrent, et plus on décrit un « vivreensemble » Angélique qui s’éloigne plus chaque jour.
4) Le MENSONGE CYNIQUE DIRECT
Exemple type:
Les soi-disant agressions antimusulmanes : qui peut croire que des têtes rasées se rendent en banlieue islamisée pour agresser une femme voilée, sans qu’ils ne soient ni repérés, ni lynchés..? Mais tout « témoignage » d’agressée musulmane sans témoins, sans cohérence interne, est comptabilisé comme acte raciste et confirmation du danger encouru par toute la » communauté » outragée…
Oubliée la fuite du voyou devant les policiers, puisque sa maman en pleurs jure ses grands dieux qu’il était gentil, surtout innocent et assassiné lâchement alors que sa maladresse a favorisé sa rencontre avec le réverbère …
5) Le MENSONGE des MOTS
Exemple type : l’islamophobie. Présenté « correctement », il s’agirait d’un racisme ignoble, facteur d’injustice, d’exclusion sociale, d’agressions d’extrême-droite et bien comparable à l’antisémitisme qui a conduit au génocide. Au mieux, pour les plus instruits, c’est une idéologie construite sur des fantasmes et autres préjugés nauséabonds…
En réalité, l’emploi de ce néologisme implique que toute critique de l’islam, religion et politique, est nécessairement une démarche condamnable, voire justiciable, entraînant l’opprobre, le mépris et l’exclusion justifiée des « fachos » qui s’en rendent coupables.
Et ce terme dégainé à la moindre exaction, n’est-il pas le chemin tracé vers le délit de blasphème et de l’absence de la liberté d’expression et de conscience existant dans tous les pays arabes ?
Bien davantage que les discours écrans du mensonge, ne faudrait-il pas s’interroger sur les actes et les comportements, bien plus parlants ?
Après les tueries de janvier à Paris, avez-vous remarqué beaucoup de manifestants musulmans, autres que ceux qui condamnaient du bout des lèvres tout en précisant que : »ils l’avaient bien cherché » et que : »ils n’avaient pas à insulter le prophète « ?
Peut-on se poser la question : qui s’est chargé de l’ « éducation » terroriste de ces jeunes meurtriers dits français, alors que les valeurs qui les ont structurés et fascinés proviennent d’une féodalité en cours dans bien des pays du monde arabe ? Les parents, l’enfermement culturel, la haine enseignée pour tout ce qui n’est pas musulman..? En tous cas, certes pas l’auto radicalisation, ce pseudo concept impossible sans support environnemental important.
Pour quelles raisons jamais analysées tous ces jeunes nécessiteux hommes, qui affluent, le plus souvent sans famille, en bateaux par milliers en Europe, ne se dirigent-ils pas vers ces mêmes pays musulmans, censés être frères en religion, mais qui n’en veulent sous aucun prétexte ?
Sans même s’indigner du silence lamentable des féministes, odieuses complices de la soumission plus ou moins volontaire de pauvres voilées ignorantes qui n’iraient certes pas vivre leur croyance sous des cieux plus adaptés à leur servitude, mais pas très miséricordieux…
Guy SAUVAGE
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