Je vous donne ici une question posée dans le site canadien www.vigile.net, suivie de ma réponse:
Réponse de Sami Aldeeb
Après avoir traduit le Coran en français par ordre chronologique, et finissant actuellement une traduction italienne et une traduction anglaise similaires, je prépare une édition arabe critique du Coran, montrant ses sources, ses versets abrogés et abrogeants, ses variantes (la moitié des versets du Coran ont une ou plusieurs variantes), et ses erreurs linguistiques et stylistiques. J’ai consulté lors de mes traductions un grand nombre de traductions dans les trois langues. On constate deux problèmes :
1) Problème de forme :
Le Coran comporte un nombre impressionnant d’erreurs linguistiques et stylistiques, que j’estime à environ 2000 erreurs. Certaines de ces erreurs rendent la compréhension univoque du texte pratiquement impossible. C’est la raison pour laquelle les commentateurs ont divergé dans leur interprétation du Coran. Parmi ces erreurs, il y a par exemple les lacunes : environ 700 versets comportent des lacunes plus ou moins graves que les commentateurs essaient de combler, chacun à sa manière. Quant aux traducteurs, ils essaient de présenter un texte lisible, en maquillant ces erreurs et en trafiquant le texte. On peut à cet égard dire que les traductions sur le plan formel sont 100 fois meilleures que le texte arabe original, et il est plus facile de lire le Coran en traduction qu’en langue arabe originale. Sachez par exemple que 20% des termes et des expressions coraniques sont incompréhensibles pour 99% d’universitaires de langue maternelle arabe. Raison pour laquelle j’essaie dans les notes de mettre le sens de ces termes et expressions. D’ailleurs le texte arabe, que des gens apprennent par cœur sans le comprendre comme des perroquets, est présenté de façon compacte sans point, sans virgule, sans point-virgule, sans point d’interrogation. Imaginez le plus long verset du Coran (chapitre 2, verset 282, ci-aprês) qui comporte 18 phrases sans aucun point indiquant le début et la fin de la phrase. Et si les autorités religieuses refusent de mettre des points, des virgules, etc., c’est parce qu’elles ne savent pas avec certitude où les mettre. Ils préfèrent garder le texte vague que de risquer de se tromper. Dans tous les cas, le Coran ne saurait être qualifié de “livre”. Il s’agit plutôt d’un brouillon décousu et désordonné au maximum.
2) Problème de contenu:
Le texte du Coran appartient au 7ème siècle. Il reflète la morale du 7ème siècle. Certains traducteurs, surtout musulmans, essaient de maquiller le contenu afin qu’il soit présentable aux gens du 21ème siècle. Ils dépensent une énergie folle pour le faire. Ils ne veulent pas que les gens aient une mauvaise idée du Coran. Et celui-ci, en raison de son désordre, permet un tel processus de maquillage. Ainsi on passe de versets violents à des versets tolérants, mais on se garde bien de dire lesquels de ces versets doivent être appliqués. D’où la nécessité de mettre le Coran dans l’ordre chronologique , ou je dirai dans l’ordre de la violence (puisque les versets les plus récents sont ceux qui sont les plus violents). Signalons ici que les chapitres du Coran tel que vendu dans les librairies ou utilisés dans les universités, les écoles et les mosquées, sont classés plus ou moins par ordre de longueur. Ce qui brouille le lecteur.
Sachez ici qu’aucun professeur occidental n’oserait tenir mes propos devant ses étudiants… Sans parler des professeurs dans les pays arabes ou musulmans. Et ainsi on contribue à la diffusion de l’ignorance. C’est ce qu’on appelle : pécher par omission.
Le plus long verset du Coran en écriture koufie comme dans les manuscrits
lison, 29 août 23h46
Il serait intéressant d’avoir l’opinion de M. Sami Aldeeb, sur ce que dit, M. Mark Durie, Australien et expert de l’islam et de la langue arabe et un ex musulman, M. Ibn Warraq, originaire de l’Inde, qui disent que ;
Les traductions des textes du coran en anglais et en français sont ENROBÉES de SUCRE.
Un extrait : “Les non-musulmans ou ex Muslims qui savent le texte de l’Islam en arabe et en particulier ceux qui connaissent l’arabe classique (quelques personnes) vous diront que le texte est « pire » signifie plus horrible et plus mortelle dans l’original arabe classique que nous sommes amenés à croire dans « traductions ». anglais Terminologie islamique comportant des concepts, des pratiques culturelles et une vision du monde appartenant à une société arabe ancienne. Les mots traduits dans les langues européennes modernes anglais ou ne parviennent pas à transmettre le sens complet qui serait compris dans une société arabe / musulman. Seul l’original arabe classique Coran est le texte véritable qui ne peut être changé et rien d’autre est simplement une interprétation et peut être « modifié ». Dr Mark Durie un linguiste et spécialiste de l’Islam, explique certains des problèmes avec notre compréhension correcte de texte islamique qui est souvent une traduction de la « signification » comme expliqué par les commentaires plutôt que d’une traduction directe. Il note que le sens réel peut être « lost in translation » avec de possibles conséquences désastreuses que nous ne parvenons pas à comprendre le véritable message dans le texte islamique.
Vous pouvez continuez a lire………………..
http://islammonitor.org/index.php?option=com_content&view=article&id=4408:islams-text-is-sugar-coated-in-translation&catid=180&Itemid=18
Les Mythes des Musulmans modérés.
http://canadafreepress.com/index.php/article/62631
http://gatesofvienna.blogspot.ca/2006/09/why-we-cannot-rely-on-moderate-muslims.html