L’islamisme c’est l’islam, l’islam c’est l’islamisme

Source:

ISLAM RELIGION DE PAIX ET DE DEMOCRATIESérie d’interviews du professeur Sami ALDEEB, regroupées dans

https://www.youtube.com/playlist?list=PLwMcFCuewSBwaFSJ45mkWZy_JYuWZaLGZ

Dans cette vidéo 8, le professeur Sami ALDEEB analyse les confusions inhérentes à la séparation faite entre Islam et Islamisme, à l’usage de l’Occident.

ISLAM/ISLAMISME : PAS D’AMALGAME ?           

Les nouveaux experts en sémantique ont déniché une trouvaille subtile qui a son intérêt : « pas d’amalgame ».

Dénoncer une généralisation abusive et délibérée de personnes hétérogènes afin de discréditer un groupe se conçoit, si elle est honnête.

Mais, employée de façon sélective, elle pervertit son objet.

2 exemples :

1) Si un voyou raciste est, a priori, rapidement qualifié d’extrême droite, de nazi, de FN, de facho, il s’agit bien d’amalgame.

2) Certaines associations ont réussi (relativement) l’amalgame des actes agressifs contre des personnes, en raison de leur religion, avec la critique de la doctrine religieuse. La critique de l’islam avec …le racisme, comme si religion et race se confondaient, constitue bien un amalgame.

On peut comprendre que toutes les catégories sont des amalgames, les jeunes, les femmes, les affiliés à la sécu, la gauche, les seniors, la droite, les sectes, les « extrêmes », sans oublier les abonnés au gaz et bien d’autres…

Ces qualificatifs relèvent de la même veine, tant ils s’avèrent vagues et litigieux dans leur pertinence. Les catégories tentent de définir undénominateur commun, souvent trop simpliste, mais parfois commode pour pointer des objectifs concrets.

Le seul « pas d’amalgame », systématiquement avancé en argument sans appel est celui concernant l’islam.

Après chaque forfait commis par un musulman, médias et politiques précisent qu’il ne faut pas confondre le tueur qui n’a-rien-à-voir-avec-l’islam, avec l’épicier souriant ou le notable buveur de vin, se disant respectueux des lois républicaines.

En toute logique élémentaire, pour éviter l’amalgame, il faut pouvoir différencier l’hétérogène du semblable.

Quels critères permettraient donc de différencier les catégories du musulman dangereux du musulman sympathique ?

– certes pas les références purement religieuses, dans la mesure où le coran et Mahomet font l’objet de leur foi commune (même si la connaissance de ces 2 piliers est approximative, le ciment identitaire est « sacré »)

la VIOLENCE ?

L’on sait que tous les fanatiques ne passent pas forcément à l’acte, mais que tous les gens « corrects » et apparemment pacifiques peuvent soutenir les pires exactions sans agir directement.

Et La Palice dirait qu’avant un acte grave, il ne s’est pas encore produit.

L’usage de la violence ou pas ne peut donc constituer un critère différentiel suffisant.

– la connaissance du « vrai » islam des aimables communautaires par rapport au « faux » islam des assassins ?

L’islam supposé défendre tolérance, paix et respect du non musulman masque délibérément la majorité des imprécations et appels aux meurtres explicites des textes sacrés, jamais contestés par les plus « modérés ». Les intellectuels musulmans évitent les contradictions internes par des pirouettes, des mensonges, des abstractions confuses, présentés à la mode occidentale bien-pensante.

A-t-on déjà vu une manifestation musulmane contre les tueries de musulmans, alors que les Frères Musulmans (UOIF) drainent plus de 100 000 personnes à leur congrès ?

Les « radicaux » vivent en conformité étroite des racines de l’islam.

– Cette formation de « guides (les imams)qu’on nous promet comme remède à l’incendie du monde, qu’en attendre, sinon l’instruction de ce qu’est un infidèle, la femme inférieure, les athées et les horreurs promises à presque chaque page du coran ?

Ou encore l’éducation à l’hypocrisie et à la dissimulation de leurs objectifs ?

Et de toujours répéter contre toute évidence qu’il n’y a pas de problème avec l’islam ?

Il n’existe aucun critère permettant de détecter, parmi les croyants islamiques convaincus, le potentiel de dangerosité actuel et à venir.

Pas d’amalgame, certes, mais une prudente défiance devant les mensonges sirupeux et l’ambigüité de la plupart des institutions représentatives musulmanes en Europe.

Dès lors, le principe de précaution élémentaire ne serait-il pas la signature d’une charte de refonte de certaines pratiques islamiques, comme Napoléon l’avait imposé aux juifs afin qu’ils deviennent français à part entière ?

C’est l’urgence bien traitée qui, seule, permettra à notre pays de ne pas connaître des lendemains si proches qui déchantent.

Guy SAUVAGE

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