Fernand Braudel dans l’histoire des civilisations (1995) décrit la loi islamique en Inde comme une: «expérience coloniale d’une extrême violence durant laquelle les musulmans ne pouvaient diriger ce pays que par l’exercice d’une terreur systématique.»
Présence des musulmans en Inde en 1909, en pourcentage de la population de chaque région (tiré de The Imperial Gazetteer of India).
Je publie ci-dessous un article sur la conquête islamique génocidaire de l’Inde [à la fin de l’article, vous trouverez des liens vers l’original anglais et vers une traduction en arabe].
Il me semble important de considérer cet article comme une contribution à la nécessité de connaître une histoire très massivement méconnue. Celle de la colonisation de l’Inde, non par les Britanniques, mais par les musulmans. Colonisation islamique qui fut un désastre sociétal sans nom et une saignée humaine dont l’imagination peine à en restituer durée, intensité et portée historique. Il est vrai que notre inconscient culturel est lourdement imprégné, presque structuré de manière à ne concevoir que les seuls britanniques dans le rôle de colons en Inde. Ce qu’ils furent assurément. Mais qu’ils le furent et que cela soit assurément éminemment condamnable n’absout en rien la colonisation musulmane génocidaire. Bien au contraire ! Car les raisons qui font condamner la colonisation britannique se trouvent démultipliées lorsqu’on envisage la colonisation musulmane, autrement plus désastreuse par son ampleur et ses conséquences négatives jusqu’à aujourd’hui.
Une colonisation musulmane qui laisse un héritage menaçant la paix mondiale et même le devenir de l’humanité. La fondation de la République islamique du Pakistan (en ourdou, Pākistān veut dire « pays des purs », pâk signifiant « pur » et stân signifiant « pays », avec un i de liaison. Il y a les « purs » et les « impurs » que sont les non-musulmans !!!) issue de la partition sanglante [2] de l’Inde à l’occasion de l’obtention de son indépendance les 14 et 15 août 1947 est l’une des manifestations des conquêtes musulmanes au XXème siècle, lourde de dangers. «Il suffirait d’une guerre atomique entre deux puissances nucléaires parmi les plus faibles, tels l’Inde et le Pakistan – qui réunissent toutefois, à eux deux, bien plus d’une centaine d’armes de ce genre – pour que l’espèce humaine disparaisse» écrivait Fidel Castro le 23 août 2010 [1].
Première carte : L’Empire britannique des Indes dans l’édition de 1909 du Imperial Gazetteer of India. Les zones gouvernées directement par les Britanniques sont en rose ; les États princiers sous suzeraineté britannique sont en jaune.
Il demeure une méconnaissance profonde et une ignorance de maints moments constitutifs plus dramatiques les uns que les autres qui jalonnent l’histoire de l’Inde envahie et illustrent les méfaits innombrables de la colonisation islamique.
Ainsi qui connaît l’étymologie donnée par Ibn Battûta de ces deux mots Hindou-Kouch? Pas Aymeric Caron face à Véronique Genest [3], semble-t-il, si l’on se remémore sa tentative orientée de démontage des positions défendues par cette dernière lors de l’émission de ONPC (On n’est pas couché) du 9 mars 2013 [4].
Ibn Battûta, qui traverse la région vers 1333, signale qu’« il y a au milieu de la route une montagne nommée Hindou-Kouch, c’est-à-dire qui tue les Hindous, parce que beaucoup d’entre les esclaves mâles et femelles que l’on emmène de l’Inde meurent dans cette montagne à cause de la violence du froid et de la quantité de la neige » [5].
Notes :
[1] Fidel Castro, L’Hiver nucléaire: http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2010/09/04/2206478_l-hiver-nucleaire.html
[2] «Immédiatement, dans l’affolement, la plupart des hindous et sikhs du nouveau Pakistan plient bagage et rejoignent vaille que vaille l’Union indienne ; ils sont imités en sens inverse par de nombreux musulmans. De 1947 à 1950, dix à quinze millions de personnes se croisent ainsi par-dessus les frontières des deux nouveaux États, occasionnant au passage d’innombrables incidents meurtriers.
Dans les villages où cohabitent les communautés (hindous, musulmans, sikhs) ont lieu des scènes d’épouvante, pires qu’en Europe pendant la Seconde Guerre mondiale, aux dires de témoins britanniques : massacres à l’arme blanche, viols, mutilations… On compte 400 000 à un million de morts rien que dans l’été 1947.» Source : https://www.herodote.net/15_aout_1947-evenement-19470815.php
[3]https://www.youtube.com/watch?v=UTtjt9zxSME
[4] https://www.causeur.fr/veronique-genest-israel-21745
[5] Voyages d’Ibn Batoutah, traduction par M. Defrémery, Paris, Thunot, 1848, vol. I, p. 156.
Michel AYMERICH
L’invasion islamique de l’Inde:
le plus grand génocide de l’histoire
L’historien musulman Firishta [de son nom complet Muhammad Qasim Hindu Shah, (1560 -1620) auteur de Tarikh-i Firishta et du Gulshan-i Ibrahim fut le premier à donner une idée du bain de sang médiéval que subit l’Inde durant la loi islamique. Il estima que plus de 400 millions d’Indiens furent massacrés pendant l’invasion et l’occupation islamique de l’Inde.
Les survivants étaient réduits en esclavage et les mâles castrés. La population Indienne était initialement estimée à près de 600 millions d’individus. Vers le milieu du XVe siècle Elle était tombée à 200 millions.
À l’époque où les anglais arrivèrent sur les côtes Indiennes et après des siècles de loi islamique, sa population ne se comportait plus conformément à son identité d’origine. Elle était devenue musulmane. Les archives anglaises relatent de nombreux témoignages sur les horribles incidents qui choquèrent les anglais (à leur arrivée en Inde NDLT) par leur cruauté et ils qualifiaient de “sauvages” ce peuple en évoquant leur cruauté. Quiconque est contaminé et associé à la culture islamique devient en effet un sauvage. Voilà exactement pourquoi cela est dangereux et dégradant.
Aujourd’hui comme les autres cultures spirituelles qui eurent à subir les massacres de l’islam, l’Inde n’est plus authentiquement une nation hindoue. L’Inde est une ombre de l’Islam, une version Hindouisée de l’islam où chaque atrocité commise a été émulée et adoptée dans une culture qui auparavant en était dépourvue. L’incorporation à l’Inde de cette peste Mahométane étrangère, de ces habitudes islamiques importées sont aujourd’hui acceptées comme des caractéristiques naturelles de la culture Indienne. Mais si nous regardons la période pré-islamique de l’Inde, nous nous rendons compte que la culture de l’Inde est à l’origine une culture plutôt douce, centrée sur le savoir et l’apprentissage bien davantage qu’aujourd’hui.
De l’époque de Umayyad Dynasty (711AD) jusqu’à celle du dernier Mughal, Bahadur Shah Zafar (1858) si hautement loués comme un grand dirigeant par les historiens Indiens eux-mêmes, des villes entières furent rasées et leurs populations massacrées, des centaines de milliers d’individus massacrés durant chaque campagne et un nombre similaire déporté comme esclaves. Chaque nouveau conquérant érigeait, souvent littéralement, des montagnes de crânes d’Hindous. Ainsi la conquête de l’Afghanistan dans les années 1000 fut suivie par l’anéantissement de toute sa population Hindoue. La région est toujours appelée aujourd’hui l’Hindou Kouch, le massacre des Hindous.
L’empire Moghol
Le génocide enduré par les Hindous et les Sikhs aux mains des Arabes, des Turcs, des Mohgols et des forces musulmanes d’occupation de l’Afghanistan dura 800 ans. Il est toujours, à ce jour, largement méconnu par le monde.
Le seul génocide analogue d’un passé récent fut celui du peuple juif aux mains des Nazis (NdT ou celui des Arméniens aux mains des Turcs).
L’holocauste des Hindous d’Inde fut autrement plus important en proportion. Sa différence principale tient au fait qu’il se déroula sur une période de 800 ans sans discontinuer, jusqu’à ce que ce régime brutal fut effectivement renversé dans une lutte à mort par les Sikhs dans le Punjab et par les armées Hindou Maratha dans les autres parties du sous-continent indien dans les années 1700.
Nous avons réunis des preuves littéraires du plus important holocauste mondial sous la forme de récits provenant de témoins oculaires contemporains de cette époque. Les historiens et les biographes de ces armées d’invasion et de leurs dirigeants ont laissé des récits détaillés des atrocités qu’ils commettaient durant leur avancée vers l’Inde.
Ces documents historiques d’époque vantent et glorifient les crimes commis et relatent le génocide de dizaines de millions d’Hindous, les viols de masse des femmes, la destruction de milliers de temples Hindouistes ou Bouddhistes ainsi que de bibliothèques avec force détails apportent une preuve solide de la véracité de ce qui peut être considéré comme le plus grand génocide de tous les temps.
Dr.Koenraad Elst déclare ainsi dans son article Y a-t-il eu un génocide islamique des Hindous :
«Il n’y a pas d’estimations officielle du nombre total de victimes Hindous aux mains des musulmans. Au premier abord, à la vue des importants témoignages des chroniqueurs musulmans de l’époque au cours de 13 siècles et sur un territoire aussi vaste que le sous-continent indien, la guerre sainte tua facilement plus de 6 millions d’Hindous. Ferishtha lista de nombreuses occasions où le sultan Bahmani en Inde centrale (1347-1528) tua une centaine de milliers d’Hindous. Ce qui est considéré comme une sorte de barème punitif minimum. Et ce sultan n’était qu’un dirigeant provincial de troisième rang dans l’ordre dynastique.
Les plus grands massacres eurent lieu durant les raids de Mahmud Ghaznavi (ca. 1000 CE) au cours de la conquête du Nord de l’Inde, par Mohammed Ghori et ses lieutenants, jusqu’en 1192, et durant le sultanat de Delhi (1206-1526). »
Il écrit également dans son livre Négation de l’Inde :
«Les conquêtes musulmanes jusqu’au 16e siècle furent pour les Hindous une lutte de pure survie, une question de vie ou de mort. Des villes entières furent réduites en cendres et leur population massacrée faisant des centaines de milliers de morts durant chaque campagne, et un nombre similaire de déportés comme esclaves. Chaque nouvel envahisseur faisait sa montagnes de crânes.
Ainsi la conquête de l’Afghanistan dans les années 1000 fut suivie par l’anéantissement de la population Hindou, la région est ainsi appelée Hindu Kush le massacre Hindou.»
Will Durant écrit dans son livre de 1935 : L’histoire de la Civilisation – Notre héritage oriental (Page 459) :
«La conquête de l’Inde par les Mahométans est probablement l’ histoire la plus sanglante de toute l’histoire. Les historiens islamiques, les érudits, ont écrit avec la plus grande joie et fierté le massacre des Hindous, les conversions forcées, l’enlèvement des femmes et des enfants vers les marchés d’esclaves ainsi que la destruction des temple menés par les guerriers de l’islam entre les années 800 et 1700 après J.-C. Des millions d’Hindous furent convertis à l’islam par l’épée durant cette période.»
Francois Gautier dans son livre Réécrire l’histoire indienne (1996) écrit:
«Les massacres perpétrés par les musulmans sont sans parallèle dans l’histoire. Plus important que l’holocauste des juifs par les nazis ou le massacre des Arméniens par les turcs. Plus étendus encore que le massacre des populations sud-américaines par les envahisseurs Espagnols et Portugais.»
Fernand Braudel dans l’histoire des civilisations (1995) décrit la loi islamique en Inde comme une:
«expérience coloniale d’une extrême violence durant laquelle les musulmans ne pouvaient diriger ce pays que par l’exercice d’une terreur systématique. La cruauté était la norme, les crémations, les exécutions sommaires, les crucifixions ou empalements, les tortures inventives … Les temples Hindous furent détruits et remplacés par des mosquées. Il y eut des conversions forcées à l’occasion. Si jamais une révolte éclatait, elle était instantanément et sauvagement réprimée, les maisons étaient brûlées les campagnes dévastées, les hommes massacrés, les femmes et enfants réduits en esclavage.»
Dans son livre Histoire de l’Inde Alain Danielou écrit :
«De l’époque où les musulmans commencèrent leur conquête vers 632, l’histoire de l’Inde devint une longue et monotone série de meurtres de massacres, de spoliations et de destructions. C’était comme toujours au nom de la Guerre Sainte et de leur foi en un Dieu unique que les barbares détruisirent des civilisations et anéantirent des races entières.»
Irfan Husain dans son article Les démons du passé observe :
«Alors que les événements historiques doivent être jugés dans le contexte de leur temps, il ne peut être contesté que même dans cette période historique sanglante, aucune pitié ne fut montrée aux Hindous suffisamment malchanceux pour se trouver sur le chemin des conquérants arabes du Sindh et sud Punjab ou d’Asie centrale qui déferlèrent d’Afghanistan. Les héros musulmans qui figurent plus grand que nature dans nos livres d’histoire commirent des crimes monstrueux. Mahmud de Ghazni, Qutb-ud-Din Aibak, Balban, Mohammed bin Qasim, et Sultan Mohammad Tughlak, tous ont les mains tachées d’un sang que le passage des années n’a jamais pu nettoyer; d’un point de vue Hindou, l’invasion musulmane de leur territoire est un désastre sans pareil.»
«Leurs temples furent rasés, leur idoles brisées, leurs femmes violées, leurs hommes massacrés ou réduits en esclavage lorsque Mahmud de Ghazni entra dans Somnath, Durant l’un de ses raids annuels, il en massacra les 50 000 habitants. Aibak en tua et réduisit en esclavage des centaines de milliers. La liste des horreurs est longue et douloureuse, ces conquérants justifiaient toujours leurs méfaits sur la base de leurs devoirs religieux qui était de frapper les non croyants. Drapés dans la bannière de l’islam, ils proclamaient qu’ils se battaient pour leur foi alors que en réalité, ils s’adonnaient complaisamment à leur passion du massacre et du pillage…»
Voici un échantillon de témoignages et de récits de témoins contemporains de l’invasion et de l’exercice du pouvoir des conquérants durant la conquête indienne.
Le despote Afghan Mahmud al-Ghazni envahit l’Inde pas moins de 17 fois entre 1001 et 1026. Le livre ‘Tarikh-i-Yamini’ écrit par son secrétaire documente de nombreux épisodes de ses campagnes militaires sanglantes.
«Le sang des infidèles coulaient si copieusement dans la vie de Thanesar que le fleuve était décoloré, nonobstant sa pureté, et que les gens ne pouvaient plus en boire l’eau. Les infidèles désertèrent le fort et tentèrent de traverser la rivière fumante mais beaucoup furent massacrés pris ou noyés, près de 50 000 d’entre eux furent tués.»
Dans un témoignage contemporain Taj-ul-Ma’asir’ par Hassn Nizam-i-Naishapuri, il est dit que lorsque Qutb-ul- Din Aibak (d’origine Turco-Afghane et qui fut le premier Sultan de Delhi, 1194-1210 AD) conquit Meerat, il en détruisit tous les temples hindous de la ville et érigea des mosquées à leur place. Dans la ville de Aligarth, il convertit par l’épée les habitants Hindous de la ville à l’islam et décapita tous ceux qui refusèrent de s’y soumettre.
L’historien Persan Wassaf écrit dans son livre ‘Tazjiyat-ul-Amsar wa Tajriyat ul Asar” que lorsque le Alaul-Din Khilji (Un Afghan d’origine Turque et second commandeur de la dynastie Indienne de Khilji, 1295-1316 AD) captura la ville de Kambayat au commencement du golf de Cambay, il tua tous les adultes Hindous mâles pour la gloire de l’islam, déversa des rivières de sang, déporta toutes les femmes du pays avec leur or, leur argent et leurs bijoux vers sa ville natale et fit de 20 000 filles indiennes ses esclaves privées.
L’Inde a une riche et longue histoire culturelle. L’Hindouisme débuta autour de 1500 avant J.C. et le Bouddhisme autour du sixième siècle avant J.C. Cette culture a porté des achèvements artistiques religieux et intellectuels très impressionnants. Avant et après les premiers jours de l’islam, les érudit Indiens avaient apporté leur science à la cour des autres empires (y compris à celle de Bagdad) le zéro, l’algèbre, la géométrie, le système décimal, la soi-disant “numérotation arabe” sont en réalité des inventions Indiennes.
Les érudits indiens enseignaient dans les universités Indiennes, les enfants, garçons et filles étaient élevés dans un système d’éducation largement développé sur des sujets aussi variés que la science, la philosophie, la médecine. L’art et l’architecture indienne était magnifiques et florissants, ils formaient un peuple prospère. Puis vint l’Islam, les massacres, l’esclavage, les viols, la violence, les pillages, la destruction des sites religieux, de l’art, de l’architecture, la pauvreté l’exploitation, l’humiliation, la famine, les conversion forcées, le déclin de la recherche intellectuelle, les destructions sociales et une aggravation générale des conditions de vie.
Pour l’islam tout ce qui n’est pas musulman provient d’un temps d’ignorance, “Jahiliyya”, et doit être détruit et rebaptisé “Islamique”. Ces massacres créèrent les bandes nomades de Gitans, ils détruisirent l’Afghanistan Hindou et formèrent ce qui est aujourd’hui le Pakistan, le Cachemire et le Bangladesh.
Le coût de ces invasions musulmanes est considérable en vies humaines, en prospérité et en culture. Des estimations suggèrent que les conquêtes et la domination musulmane en Inde fit entre 60 et 80 millions de morts dans la seule période allant de l’an 1000 à l’an 1525. (Lal cité dans Khan p. 216)
Vous pensez ce chiffre impossible ? Dans la guerre d’indépendance du Bangladesh en 1971, l’armée pakistanaise tua entre 1,5 et 3 millions de personnes ( principalement des musulmans) en seulement neuf mois (Khan p. 216)
Le reste du monde détourna à la tête, mais n’est-ce pas toujours le cas lorsque ce sont de musulmans qui commettent les violences ?
Le nombre d’Hindous brutalement assassinés par les musulmans est estimé à 400 millions et non à 60-80 millions selon Firishta (1560-1620) auteur de Tarikh-i Firishta et du Gulshan-i Ibrahim.
La conquête de l’Inde par les musulmans fut probablement le moment le plus sanglant de toute histoire du monde:
«Les historiens et érudits musulmans ont enregistré avec la plus grande joie et la plus grande fierté le massacre des Hindous, les conversions forcées, l’enlèvement des femmes et des enfants Hindous et leur vente dans les marchés d’esclaves ainsi que la destruction des temples menés à bien par les guerriers musulmans entre 800 et 1700 après Jésus Christ. Des millions d’indiens furent convertis par le fer à l’islam durant cette période» (Durant cited in Khan p 201)
Rizwan Salim (1997) a écrit ce que les envahisseurs arabes ont effectivement fait:
«Des sauvages d’un très bas un niveau de civilisation et sans culture digne de ce nom provenant d’Arabie et de l’Asie de l’Ouest commencèrent à pénétrer en Inde à partir du début du siècle. Ils démolirent un nombre incalculable de temples. Ils détruisirent un nombre incalculable de sculptures et d’idoles. Ils pillèrent un nombre incalculable de places fortes et de palais de roi Hindous, tuèrent un nombre immense d’Hindous mâles, et enlevèrent les femmes… mais beaucoup d’Hindous semblent ne pas reconnaître ou ne pas savoir que les envahisseurs musulmans détruisirent l’évolution historique de la civilisation probablement la plus avancée que la terre ait porté à cette époque, la culture la plus richement imaginative, la société la plus vigoureusement créative.» (Cité par Khan, p.179.)
Il y avait bien sûr des guerres dans l‘Inde pré-slamique, mais elles n’aboutissaient pas à l’esclavage, ni aux ravages ou aux massacres à grande échelle, ne détruisaient pas les sites religieux, ni les récoltes, ni les paysans. Les batailles étaient habituellement menées en raz campagne et mettaient en contact des armées régulières. (Khan p. 205-207.)
Il n’y avait pas de concept de razzia c’est pourquoi les Indiens ne s’attendaient pas aux massacres qui les suivaient. Les indiens étaient forcés de fuir dans la jungle ou dans les montagnes ou de faire face aux massacres, ou à la réduction en esclavage et à leur exploitation impitoyable, tandis que leur société était réduite puis détruite. Les musulmans attaquaient constamment les populations indigènes, les populations idolâtres et parfois se battaient également entre eux au cours de révoltes de généraux, de chefs ou de Princes durant toute la période de l’occupation islamique. (Khan p. 205.)
L’esclavage: A l’origine, l’Inde incluait également le Pakistan (Sindh), le Bangladesh, le Bengale et le Cachemire. L’Hindouisme et le Bouddhisme étaient florissants en Afghanistan avant son invasion au septième siècle. Au 16 ème siècle l’Afghanistan fut divisé entre l’empire Mogul d’Inde (Mughal) et l’empire perse Safavid.
À l’origine les Omeyades autorisaient le statut de Dihmis pour les Hindous, probablement à cause du très grand nombre de ces derniers, de leur résistance à l’Islam et de leur valeur économique en tant que population à taxer. Cela allait à l’encontre de la loi islamiques qui prescrit la mort ou la conversion pour les idolâtres et les polythéistes. Lorsque on demanda au sultan Iltutmish (d. 1236) pourquoi il ne donnait pas le choix aux Hindous entre la conversion ou la mort, il répondit :
«En ce moment en Inde les musulmans sont aussi peu nombreux que du sel dans un grand bol, mais après un certain nombre d’années, lorsque les musulmans seront bien établis et que leurs forces seront plus importantes, il sera alors possible de donner aux Hindous le choix entre la mort et l’islam» (Cité dans Lal [c] p 538.)
En dépit de leur statut supposé de Dhimmi, les massacres de masse, les conversions forcées de masse et les réductions en esclavage de masse furent pratiquées tout au long de la loi islamique et jusqu’au XXe siècle comme beaucoup demandaient la conversion des idolâtres polythéistes ou leur mort. Les combattants Hindous et les mâles étaient massacrés alors que les femmes et les enfants étaient réduits en esclavage, l’esclavage eunuque était appliqué aux jeunes enfants mâles (impliquant leur castration NdT).
Des nombres sont rarement évoqués. Les commentaires parlent le plus souvent d’un nombre incalculable de captifs ou d’esclaves, ou ils précisent que toutes les femmes et les enfants furent réduits en esclavage. Quand les nombres sont enregistrés, ils sont terrifiants. Outre les esclaves, les musulmans prenaient tout ce qu’ils pouvaient : l’argent, les bijoux, les vêtements, les meubles, les animaux, et ils détruisaient le reste.
La loi musulmane était étrangère jusqu’au 13e siècle, la plupart des esclaves étaient envoyés hors de l’Inde. Mais à la suite de l’établissement du sultanat de Delhi en 1206, ils étaient gardés pour travailler, vendus en Inde même ou envoyés ailleurs. Des esclaves étaient importés d’autres contrées et les armées musulmanes étaient composées d’un large éventail de groupes d’esclaves étrangers ou d’indiens convertis à l’islam. Les esclaves étaient une des principales promesses de butin dans l’islam et les obtenir était une puissante motivation pour le Jihad.
«Ils étaient si nombreux que leur prix tombèrent très bas… la condition des hommes était dégradée mais c’est là la bonté d’Allah de faire pleuvoir les honneurs sur sa propre religion et de dégrader les infidèles.» (selon un chroniqueur musulman à la suite du raid et de la capture des esclaves Utbi par le Sultan Subuktigin de Ghazni» [942-997] dans Sookdheo p.166)
Dans le Sindh (Pakistan) première région attaquée avec succès, les premières communautés de musulmans étaient composées de larges groupes d’esclaves convertis de force à l’islam et d’un petit nombre de maîtres arabes (Khan 299).
A l’origine, les esclaves étaient exportés hors de l’Inde. Exemple. Qasim (Arabe), le conquérant du Sindh envoyé par Hajjaj bin Yusuf Sakifi dans le califat de Walid I, prit 300 000 esclaves durant une campagne de 3 ans entre 712-715 (Khan p 299, Trifkovic p 109).
Les combattants musulmans venaient de partout pour prendre part au Jihad. Qasim fut soudain rappelé et exécuté en étant cousu vif dans une peau d’animal pour avoir soi-disant violé deux princesses Sindih qui étaient destinées au harem du calife. (Lal [c] p 439)
Sur les Turcs Ghaznivids de Ghazni, Afghanistan (997-1206) qui s’emparèrent du Punjab
Au cours des 17 raids commis entre 997 et 1030, le sultan Muhmud Ghazni (Turc d’Afghanistan) envoya des centaines de milliers esclaves à Ghanzi (Afghanistan) ce qui, compte tenu des massacres qui étaient nécessaires pour aboutir à leur capture, permet d’estimer les pertes en vie humaines à 2 millions.
Des chroniqueurs (par exemple Utbi, le secrétaire du sultan) apporte certaines précisions de nombres. Par exemple, après la prise de Thanesar, l’armée musulmane ramena 200 000 captifs à Ghazni. En 1019, 53 000 esclaves furent pris. A un moment, la part du calife, 1/5 ème des prises montait à 150 000 captifs ce qui suggèrent un nombre total de 750 000 esclaves. 500 000 furent pris en une seule campagne à Waihind (Lal [c] p 551.)
Le secrétaire de Mahmud ai-Utbi écrit :
«Les épées envoyaient des éclairs au milieu des ténèbres de la mêlée et des fontaines de sang coulaient comme à la chute des étoiles du matin. Les amis de Dieu défirent leur adversaires… Les musulmans firent s’abattre leur vengeance sur les infidèles, ennemis de Dieu en tuant 15000 d’entre eux… en faisant de la nourriture pour les bêtes sauvages et les oiseaux de proies…. Dieu récompensa ses amis par des butins au delà de toute mesure et espoirs, incluant 500 000 esclaves et de magnifiques hommes et femmes.» (Khan p 191)
Les Ghaznivides dominèrent le sultanat islamique du Punjab jusqu’en 1186. Des attaques du Cachemire, Hansi, et des régions du Punjab résultèrent en des massacres de masse et des réductions en esclavage. Par exemple 100 000 personnes en 1079 au Punjab Tarik –i-Alfi in Khan p 276-7, Lal [d] p 553.
Durant la domination Ghaurivide (Turque) par exemple, Muhammad Ghauri (Afghan)et son commandant militaire alors gouverneur Qutbuddin Aibak (r1206-1210), le sultanat de Delhi fut érigé. Les décapitations de masse, réductions en esclavage, conversions forcées, pillages et destructions de temples continuèrent. Les esclaves étaient exceptionnellement nombreux. En 1195, Aibak prit 20 000 esclaves de Raja Bhim et 50 000 de Kalinjar (1202) (Lal [c] p 536).
«Même le musulman le plus pauvre devint propriétaire d’esclaves» (Khan 103, Lal [c] p 537).
Durant les 13ème et 14ème siècles et la domination des Khilji (Khaljis) et des Tughlaq, l’esclavage s’acroissa et l’islam se répandit. Des milliers d’esclaves étaient vendus quotidiennement à bas prix. (Khan p 280). Le nombre d’esclaves capturés par Alauddin Khilji’s (r 1296-1316) était prodigieux et il enchaina et humilia des esclaves (Lal [c] p 540).
Durant le seul sac de Somnath, il «prit un grand nombre de captifs et de très belles et élégantes jeunes filles d’un nombre approchant les 20 000 et des enfants des deux sexes plus que la plume ne peut les compter. Les armées mahométanes amenèrent le pays à sa ruine totale, détruisirent la vie de ses habitants et mit à sac les villes capturant les enfants.» (historien cité chez Bostom p 641, Lal [c] p 540).
Plusieurs milliers furent massacrés Alauddin Khilji (r 1296-1316) avait 50 000 garçons esclaves à son service personnel et 70 000 esclaves travaillaient en permanence dans son palais (Lal [c] p 541). Les femmes préféraient se faire Jauhar (en se brûlant vives ou en se tuant ) pour éviter le viol et l’esclavage.
Le Souffi Amir Khusrau nota : «Les Turcs quand il leur plaisait, pouvaient s’emparer d’un Hindou, le vendre ou l’acheter.» (Lal [c] p 541)
Réduits en esclavage et castrés. Les Eunuques
A travers tout l’empire islamique, les conquérants castraient les mâles conquis, y compris en Inde. De cette façon, les hommes pouvaient garder les harem, pouvaient servir d’objets sexuels et être dévoués à leur maître dans la mesure où ils n’avaient aucun espoir de fonder leur propre famille. Naturellement, cela réduisait rapidement la population conquise. La castration “était une pratique commune dans la totalité du monde musulman, contribuant au déclin de la population Indienne de 200 millions en 1000 Apr. JC. À 170 millions en 1500 (Khan p 314)
Lorsque le Sultan Bakhtiyar Khilji eut conquis le Bengale en 1205, il devint rapidement le pourvoyeur d’esclaves castrés. Cela dura jusqu’à la période Moghul (1526-1857)
Akbar le grand (1556-1605) possédait des eunuques. Said Khan Chaghtai (officier du fils d’Akhbar Jahangir durant le règne de Aurangzeb) en possédait 1200.
En 1659 à Golkunda (Hyderabad), 22,000 garçons furent émasculés et offerts au commandeur musulman ou vendus. (Khan 313).
Le Sultan Alauddin Khilji (r 1296-1316) avait 50 000 garçons à son service personnel, le Sultan Muhammad Tughlaq (r 1325-51) en avait 20,000, et le Sultan Firoz Tughlaq (r 1351-1388) en avait 40 000 (Firoz Tulghlaq aimait collectionner les garçons et avait un total de 180 000 esclaves. (Lal [c] p 542)
De nombreux commandants sous différents Sultans étaient des Eunuques. Les historiens musulmans rapportèrent le désir épourvé par les Sultans Mahmud Ghazni, Qutbuddin Aibak, et Sikandar Lodi pour les beaux jeunes hommes.
Le Sultan Mahmud était amoureux de son commandant Hindou Tilak (Khan p. 314)
Eunuque, ici en Turquie…
Conclusion
Le traitement inhumain appliqué à la population hindoue par les musulmans fut le même selon que les musulmans étaient Souffis, Arabes, Afghans, Turcs ou Mongols, car tous appliquaient la loi Coranique et suivaient l’exemple de Mahomet.
Il doit être noté également que la violence et la réduction en esclavage continua même après qu’ils eurent acquis le contrôle virtuel de toute l’Inde, car leur but n’était pas uniquement de conquérir des territoires mais de forcer la conversion de toutes les populations qui y résidaient. Les Musulmans ne vinrent pas pour se joindre à la société hindoue mais pour l’éradiquer et la remplacer par l’Islam car cette religion leur assure qu’ils possèdent tout car tout est butin promis par Allah. Les païens idolâtres polythéistes devaient se convertir ou mourir et alors seulement la paix Islamique pourrait régner. Les esclaves n’étaient que des récompenses, des parties du butin promis par Allah aux guerriers de l’islam.
Références:
1) Bostom, A. G. ‘The Legacy of Jihad: Islamic holy war and the fate of the non-Muslims.’ Prometheus Books. New York. 2005.
2) Khan, M. A. ‘Islamic Jihad: A legacy of forced conversion, imperialism and slavery.’ Universe, Bloomington, IN. 2009. (An Indian ex-Muslim)
3) Lal [a], K.S. Muslims invade India p 433-455 in Bostom (1) above.
4) Lal [b], K.S. Jihad under the Turks and jihad under the Mughals p 456-461 in Bostom (1) above.
5) Lal [c], K.S. Slave-taking during Muslim rule p. 535-548 in Bostom (1) above.
6) Lal [d], K.S. Enslavement of Hindus by Arab and Turkish invaders p 549-554 in Bostom (1) above.
7) Lal [e], K.S. The Origins of Muslim slave system p 529-534 in Bostom (1) above.
8) Reliance of the Traveller: A classic manual of Islamic sacred law. In Arabic with facing English Text, commentary and appendices edited and translated by Nuh Ha Mim Keller Al-Misri, Ahmad ibn Naqib; Amana publications Maryland USA 1994.
9) Sookhdeo, P. ‘Global Jihad: The future in the face of Militant Islam.’ Isaac Publishing. 2007.
10) Trifkovic, S. ‘The sword of the prophet.’ Regina Orthodox Press, Inc. 2002.
11) Ye’or, Bat. ‘Islam and Dhimmitude: Where civilisations collide’ translated from the French by Miriam Kochan and David Littman. Fairleigh Dickinson University Press 2002, reprint 2005.
Traduit en français par G. Muller.
Article traduit en arabe: https://mustafaris.com/post/islamic-invasion-of-india-the-greatest-genocide-in-history/
(M. Abdelaziz Berhili l’a également traduit en français à partir de l’arabe:http://reformerlislam.blogspot.fr/2017/09/conquete-musulmane-inde.html)
Comments are closed.