Article reçu d’un auteur anonyme
LA BIOGRAPHIE MÉCONNUE DE MAHOMET
I – NAISSANCE DE L’ISLAM EN TANT QUE RELIGION A LA MECQUE VERS 610
II – AL ‘AQABA II : ACTE DE NAISSANCE DE L’ISLAM POLITIQUE
III – LISTE NON EXHAUSTIVE DES EXPÉDITIONS DE MAHOMET : de 623 à 632
IV – QUELQUES HADITHS MÉCONNUS PAR LES MUSULMANS
Les biographies de Mahomet des 20° et 21° siècles sont souvent des biographies angéliques, des hagiographies. Un des meilleurs exemples est le livre « Le nectar cacheté » de l’hindou Safiur Rahman Mubarakpuri. Il en est de même du film Al-Rissala (Le Message). C’est pourquoi le but de cet essai est de les contrecarrer en ne présentant que les aspects défavorables de la vie de Mahomet qui sont occultés ou minorés. Cet angélisme excessif explique que le côté belliciste de la doctrine islamique est ignoré par l’écrasante majorité des musulmans. Cet essai se base exclusivement sur des sources musulmanes primaires, telles que Al-sira ennabawiya (Ibn Ishaq), Tarikh al oumam wal moulouk (At-Tabari), Kitab At-Tabaqat Al–Kabir (Mohamed ben Saad), Al bidaya wannihaya (Ibn Kathir), les recueils de hadiths Sahih (Bukhari, Muslim, …), etc. Ces ouvrages servent de base à l’étude de l’islam dans toutes les institutions musulmanes (dont Al-Azhar). Certains commentateurs ou érudits musulmans contemporains rejettent ces auteurs alors même qu’ils sont incontournables pour faire l’apologie de l’islam et de son prophète. Et c’est dans ce même sens que, pour invalider tel hadith embarrassant, ils font souvent appel au théologien albanais contemporain controversé, Al-Albani.
I – NAISSANCE DE L’ISLAM EN TANT QUE RELIGION A LA MECQUE VERS 610
Il faut savoir que Mahomet, ayant été confié à une nourrice, a été privé d’affection maternelle durant au moins les deux premières années de sa vie. Les hadiths précisent que son apostolat commença par des rêves et, que par la suite, à Médine, il a été constaté qu’il lui arrivait de croire qu’il avait fait une chose qu’il n’avait pas faite. Le récit de l’apparition de l’ange appelé Gabriel à Mahomet en 610 est sujet à caution dans la mesure où il ignorait que ce dernier ne savait pas lire et il n’annonce pas à Mahomet qu’il sera prophète. Ce sera Waraqa ibn Nawfal, judéo-chrétien et cousin de sa première femme polythéiste, qui le lui annoncera. Peu de temps après la révélation du premier verset du Coran, Waraqa meurt et la révélation s’interrompit. C’est ainsi que Mahomet envisagea de se suicider en se jetant du haut d’une montagne. Mais la révélation des versets reprit, après une période allant jusqu’à 3 ans, selon les sources.
Les versets concernant les personnages bibliques verront le jour à la fin de la période mecquoise (avant 622). Si le Coran et la Sunna affirment que les personnages tels qu’Ibrahim, Ismaël, Isaac, Dawud (David), Moussa (Moise), Souleyman (Salomon), ‘Issa (Jésus), etc. appartiennent à l’islam, on peut constater que ces prénoms n’apparaissent jamais chez les compagnons de Mahomet ni chez d’autres personnes du Hedjaz avant l’Hégire (622), preuve en est que l’islam n’existait pas avant Mahomet. En revanche des patronymes commençant par ‘Abd (esclave de) ou ‘Oubayd (diminutif de Abd) sont antérieurs à l’islam.
Au début, Quraych les polythéistes de la Mecque, rejetèrent la nouvelle religion de Mahomet et brutalisèrent ses compagnons pauvres ou esclaves pour les obliger à quitter l’islam (une esclave noire fut tuée). Ces persécutions furent à l’origine d’une première émigration de musulmans vers l’Abyssinie. Une campagne de boycott commercial contre les musulmans échoua. Lorsqu’on demanda à Mahomet quelle était la pire chose que les polythéistes lui firent subir, il évoqua l’épisode suivant. Après que les polythéistes se soient moqués de lui, Mahomet leur déclara « Par Celui qui détient mon âme en Son pouvoir, je vous menace d’avoir la gorge coupée » (Musnad Ahmad Ibn Hanbal). Le lendemain, le polythéiste ‘Uqba ibn Abu Mu’ayt essaya de l’étrangler avant l’intervention de son ami et beau-père Abou Bakr pour les séparer. Pour ce geste, ce polythéiste fut décapité après avoir été capturé lors de la bataille de Badr en 624. Un hadith du Sunan Abou Dawud évoque ce meurtre et où ce polythéiste demande à Mahomet qui s’occupera de ses enfants après sa mort. Mahomet répondit : « l’enfer ! » (Livre du Jihad, chap. 128 : meurtre du prisonnier, « sabran », i.e. en dehors du combat, 2686). Un autre prisonnier, Nadr ibn al-Harith, fut aussi décapité. Son seul tort démontré était d’avoir dit qu’il connaissait des histoires meilleures que celles du coran. Sa décapitation est représentée dans une miniature du manuscrit « Siyar-I Nabi » de l’ottoman Mustafa Darir.
Les polythéistes de la Mecque se rendirent à Médine, pour demander aux rabbins si Mahomet était ou non un imposteur. Les rabbins proposèrent alors aux émissaires de la Mecque de poser à Mahomet trois questions dont les réponses se trouvent dans les textes bibliques. De retour à la Mecque ils posèrent les trois questions à Mahomet. Il leur fit savoir qu’il répondrait à leurs questions le lendemain, mais il ne donna les réponses que 15 jours plus tard.
Le Coran (S16 V103) affirme que les polythéistes disaient que Mahomet suivait un enseignement. Le Coran ne dément pas le fait que ce dernier recevait un enseignement, il admet juste que cette langue n’était pas arabe. Les noms des judéo-chrétiens que fréquentait Mahomet sont : Bel ‘ame, Ya ‘ich, Yassar ou Jabr.
Lorsque les polythéistes ont mis le dieu de Mahomet au défi de les punir et de faire pleuvoir des pierres sur eux, il leur répondit par le verset S8 V33 du Coran qui prend pour prétexte le fait que Mahomet soit au milieu d’eux. Ils demandèrent à Mahomet qu’il cesse de se moquer de leurs divinités, d’insulter leurs croyances et de créer la division entre eux, mais en vain. A la proposition de syncrétisme proposée par les polythéistes, la réponse négative de Mahomet fut donnée par l’intermédiaire du coran : « A vous votre religion, et à moi ma religion ». (Sourate 109 Les infidèles). En revanche, s’ils acceptaient l’islam, Mahomet leur proposait le projet par lequel les arabes leur seront redevables et que les non-Arabes leur paieront la jizya (Jami` at-Tirmidhi, n° 3232). Donc dès le départ, Mahomet avait un projet expansionniste. Voilà qui expliquerait son rejet de toutes les propositions des polythéistes (argent, pouvoir, etc.).
Avant la mort d’Abou Talib en 619, oncle et protecteur de Mahomet, les notables de la ville s’engagèrent à protéger son neveu. Celui-ci refusera d’assister à l’enterrement de son oncle vu que, sur son lit de mort, ce dernier refusa la demande de Mahomet d’embrasser l’islam. A cette occasion fut révélé le verset S9 V113 : « Il n’appartient pas au Prophète et aux croyants d’implorer le pardon en faveur des associateurs, fussent-ils des parents alors qu’il leur est apparu clairement que ce sont les gens de l’Enfer ».
II – AL ‘AQABA II : ACTE DE NAISSANCE DE L’ISLAM POLITIQUE
Durant douze années (610 à 622), les prêches à l’adresse des différentes tribus arabes polythéistes qui venaient à la Mecque à l’occasion du pèlerinage annuel, n’aboutirent pas. Mahomet fut même l’objet de jets de pierres de la part d’enfants à Taif. Un an avant l’Hégire, seule une douzaine de polythéistes de Médine accepta d’embrasser l’islam. Ce sera le premier serment d’allégeance d’al-‘Aqaba. Au pèlerinage suivant, juste avant l’Hégire, ce sera le second serment d’allégeance d’al-‘Aqaba.
Cet accord confirmera le projet expansionniste de Mahomet. Alors que les médinois allaient prêter allégeance à Mahomet, un des leurs, appelé al-Abbâs ibn ‘Ubâda, les arrêta en disant : « Savez-vous pourquoi vous prêtez allégeance à cet homme » ? Ils répondirent : « Oui ». Il ajouta : « Vous vous engagez à faire la guerre à tous les hommes » (au rouge et au noir dans le texte). Mahomet leur promit, en échange, le paradis. Cet épisode est mentionné dans un hadith repris par At-Tabari. Cet accord sera canonisé par le verset S22 V39 du Coran : « Autorisation est donnée à ceux qui sont combattus [de combattre] parce qu’ils ont été lésés ». Le dogme musulman considère cela comme un ordre d’Allah d’autoriser la guerre. 73 hommes et 2 femmes de Médine embrassèrent l’islam à l’issue de cet accord sans lequel l’islam n’aurait probablement pas existé. Ainsi la dimension politico-militaire va prendre le pas sur la dimension religieuse à partir de l’installation des musulmans à Médine comme le montre la liste des activités militaires.
Contrairement à ce que dit le Coran, aussi bien dans les différentes biographies que dans les Sahih de Bukhari, de Muslim ou d’autres, aucune prétendue expulsion ou confiscation de biens n’est décrite lors du départ vers Médine. Plusieurs exemples sont cités où les polythéistes mecquois regrettent ou s’opposent même au départ des musulmans. Lorsqu’Abou bakr, bras-droit et beau-père de Mahomet lui demandait s’il pouvait partir avec lui pour Médine, ce dernier lui répondait : « j’attends l’ordre d’Allah ». Son cousin et gendre, Ali, est partit trois jours après lui. Ce sera la deuxième émigration qui sera appelée « l’Hégire » (vers Médine) et qui s’étalera de juillet à septembre 622. Dix mois après son arrivée à Médine, Mahomet est rejoint par sa femme Aicha, âgée de 9 ans qu’il avait épousée alors qu’elle était âgée de 6 ou 7 ans. Aucun musulman n’a remis en cause cet âge, avant le 20ième siècle, qui est confirmé par différents narrateurs dans plusieurs hadiths. Cette fuite vers Médine servira comme point de départ du calendrier musulman qui ne sera créé par le deuxième calife Omar qu’en 638.
L’histoire de la tentative d’assassinat de Mahomet par les mecquois, avant le départ pour Médine, telle que décrite par Ibn Ishaq, est tout simplement abracadabrante : des assassins qui passent toute la nuit à attendre devant la maison de Mahomet sans entrer…, ce dernier qui sort et qui dépose sur leurs têtes de la poussière sans qu’ils le voient…, etc.
Sur les neuf oncles paternels de Mahomet, un seul un embrassera l’islam volontairement et sans conviction préalable, Hamza. Son deuxième oncle Abbas ou ses cousins tels que Abū Sufyān ibn al-Hārith ou Abu Sufyan ibn Harb et la quasi-totalité des mecquois ne se convertiront à l’islam qu’à l’occasion de la prise de la Mecque en 630.
A son arrivée à Médine, Mahomet rédige un écrit (modus vivendi) entre les musulmans venus de la Mecque (Émigrés) et ceux de Médine (Ansars) et par lequel il s’engage envers les juifs. Il prescrit les droits et obligations des juifs sans que leur consentement n’apparaisse dans l’écrit. Le sang et la rançon sont des thèmes qui reviennent souvent dans ce pacte, appelé à tort, « constitution de Médine » par certains auteurs.
Entre 610 et 622, avec les moyens pacifiques, Mahomet n’a réussi à faire embrasser l’islam qu’à une centaine de mecquois et une centaine de médinois. En 622, il était simple réfugié à Médine. Dix ans après, il régnait sur une partie de l’Arabie et le nombre de guerriers musulmans s’élevait à plusieurs milliers (30 000 selon certaines sources). Le chapitre III permet de comprendre comment cela fut possible.
III – LISTE NON EXHAUSTIVE DES EXPÉDITIONS DE MAHOMET : de 623 à 632
Première expédition d’Al-‘Is : 9 à 10 mois après son arrivée à Médine, Mahomet envoie 30 hommes commandés par son oncle Hamza vers la côte, entre la Mecque et Médine, mais la caravane est défendue par trois-cents cavaliers Mecquois.
2ème expédition de ‘Ubaydah ibn al-Harith à la même période : Mahomet envoie une soixantaine d’hommes à la rencontre d’une autre caravane protégée par deux cents hommes.
3ème expédition de Kharrar au 11ème mois de l’Hégire : menée par Sa`d ibn Abi Waqqas sur la route de la Mecque, mais la caravane était déjà passée.
4ème expédition de Waddan au 2ème mois de l’An II : pas de combat entre les belligérants (commandée par Mahomet).
5ème expédition de Buwwat au 3ème mois de l’An II : Mahomet à la tête de 150 hommes n’intercepte pas la caravane à qui avait changé d’itinéraire
6ème expédition d’Al ‘Ushayra au 6ème mois de l’an II : Mahomet à la tête de 200 hommes n’arrive pas à intercepter une caravane mecquoise.
7ème expédition de Nakhla au 7ème mois de l’An II : Mahomet envoie une expédition supposée rapporter des renseignements, mais le groupe attaqua les quatre caravaniers et tua l’un d’entre eux. Cette attaque eut lieu durant un des 4 mois sacrés où les arabes du Hedjaz s’interdisaient de faire la guerre. Pour faire faire face à la réprobation des polythéistes, la réponse de Mahomet vint par l’intermédiaire du verset S2 V217 du Coran qui affirma, entre autres, que l’association est plus grave que le meurtre. Ce verset vient donc légitimer une violation délibérée d’une trêve sacrée et encourager le meurtre de toute personne considérée comme associatrice. Mahomet paya le prix du sang de la victime, remis en liberté les deux prisonniers, mais les textes ne font pas mention de la remise du butin à leurs propriétaires. Dans cette affaire, les intentions de Mahomet sont douteuses. Envoyer huit hommes pour rapporter des informations sur une caravane commerciale composée de quatre caravaniers n’était pas justifié, d’autant plus qu’ils n’ont rapporté aucune information. Ne faire lire la lettre donnant les instructions (rapporter des informations sur la caravane) qu’après deux jours de marche, c’était mettre les hommes devant le fait accompli. Cacher, au départ, le but de l’expédition, si ce n’était que pour rapporter des informations sur une caravane commerciale, semble peu crédible.
La 8ème expédition au 9ème mois de l’An II (mars 624), c’est la bataille de Badr où Mahomet projeta d’attaquer une importante caravane. Informés de ce projet les polythéistes mecquois auraient envoyé 800 hommes pour protéger la caravane. Vu le nombre de polythéistes tués (50) et faits prisonnier (70), le chiffre de 800 polythéistes parait peu crédible car il restait environ 680 polythéistes face à moins de 300 musulmans. Le butin fut partagé suivant la Tradition : 1/5ème pour Mahomet.
C’est à partir de cet événement que commencèrent à apparaître les versets violents et intolérants.
Peu de temps après la bataille de Badr, Mahomet expulsa la première des trois principales tribus de Médine, les Banu Qaynuqa, après un siège de 15 jours. Les juifs de cette tribu avaient assassiné un musulman qui avait tué un bijoutier juif qui avait offensé une musulmane. D’après Ibn Hisham et Ibn kathir, Mahomet avait l’intention de tuer les 700 hommes de la tribu. Abd-Allah ibn Ubayy, chef de l’une des deux tribus musulmanes de Médine l’en empêcha. Le Coran fait référence à ce dernier en évoquant les hypocrites, notamment le verset S9 V84.
9ème expédition, quelques temps après la bataille de Badr : meurtre de Ka’b ibn al-Ashraf, un poète juif. Mahomet dit: “Qui pour Ka’b ibn al-Ashraf ? Il a insulté Allah et son messager”. Mahomet autorisa le chef du commando, Muhammad ibn Maslama, à mentir. Ils se firent passer pour des ennemis de Mahomet et le tuèrent chez lui.
10ème expédition de Sawiq au 12ème mois de l’An II : il s’agissait de poursuivre des polythéistes de La Mecque qui avaient fait une incursion à Médine et avaient tué deux musulmans.
11ème expédition de Dhi Amr au 2ème mois de l’An III : Mahomet, à la tête de 450 hommes, séjourna durant un mois dans le territoire voisin du Nejd, à l’Est de Médine sans qu’il n’y ait eu de combat.
12ème expédition de Buhran au 4ème et 5ème mois de l’An III : Mahomet, à la tête de 300 hommes, séjourna durant deux mois entre Médine et La Mecque sans qu’il n’y ait eu de combat.
13ème expédition d’Al-Qarada au 6ème mois de l’An III : Pour éviter la route habituelle de la Syrie (à l’Ouest de Médine), la caravane passa par le territoire du Nejd. Elle fut attaquée par un détachement militaire commandé par Zayd ibn Harithah, fils adoptif de Mahomet, qui s’empara du butin.
Au 10ème mois de l’An III, c’est la bataille d’Uhud où les polythéistes de La Mecque vinrent défier les musulmans près de Médine et cherchaient à prendre leur revanche après la défaite de Badr. Après que le corps de son oncle Hamza fut mutilé, Mahomet dit : « Si je prends le dessus, je mutilerai les corps de trente hommes d’entre eux ». Mahomet regrettera ensuite ces paroles et cela se traduira par le verset S16 V126 du Coran.
Au 2ème mois de l’an IV, des polythéistes piégèrent les musulmans en demandant à Mahomet de lui envoyer des missionnaires : 6 ou 10 (selon les sources) furent massacrés à Raji’. Et à la même période, 40 (ou 70) missionnaires musulmans furent massacrés à Bir Ma’una en représailles de l’assassinat du polythéiste Khalid bin Sufyan par des compagnons de Mahomet.
Au 3ème mois de l’an IV, Mahomet expulsa la deuxième tribu juive de Médine, les Banu Nadir, après avoir brûlé leur palmeraie. D’après lui, ils auraient tenté de l’assassiner, mais il ne présenta de preuves à personne. Les premiers versets de la sourate 59 (l’exode) sont consacrés à cette expulsion où il est fait mention de butin revenant entièrement à Mahomet étant donné qu’il n’y a pas eu de combat. Mahomet ayant coupé leurs palmiers, le verset S59 V5 du Coran légitime cet acte (il a bon dos Allah !).
14ème expédition de Dhat al-Riqa’, Mahomet à la tête de 400 hommes, dans le territoire du Nejd au 4ème ou 5ème mois de l’An IV, sans combat.
15ème expédition de Badr au 8ème mois de l’An IV. Les polythéistes ne se présentèrent pas au rendez-vous.
16ème expédition de Dumat al-Jandal au 3ème mois de l’An V, à la limite du territoire byzantin, à plusieurs centaines de Kms au nord de Médine, soit 15 jours de marche, sans qu’il n’y ait eu de combat.
Au 10ème mois de l’an V eu lieu la bataille du fossé par laquelle les polythéistes de La Mecque se coalisèrent avec les Ghatafan, une tribu située au Nord de Médine dans le Nejd, pour attaquer les musulmans. La tranchée et le vent finirent par obliger les coalisés à mettre fin au siège de Médine.
Aussitôt après le départ des coalisés Mahomet assiégea durant une vingtaine de jours la tribu juive des Banu Qurayza en lui reprochant de l’avoir trahi alors qu’elle n’a pas pris part au combat et est restée neutre. Tous les mâles de cette tribu furent égorgés, les femmes et les enfants vendus en tant qu’esclaves. Une femme juive fut décapitée pour avoir tué un musulman en jetant sur lui un moulin (hadith d’Aicha : « on ne tua de leurs femmes qu’une seule… »).
Aucune des trois tribus juives expulsée ou massacrée n’est mentionnée dans l’accord conclu entre les musulmans venus de la Mecque (Émigrés) et ceux de Médine (Ansars).
17ème expédition, quelques temps après la bataille de la tranchée. Mahomet envoya un groupe de musulmans pour éliminer le vieux poète juif Abou Rafi’. Abdullah ibn ‘Atik s’est rendu chez lui de nuit et l’a tué. Le prétexte était que c’était un ennemi déclaré de l’islam et que l’une des deux tribus musulmanes originaire de Médine (Khazraj) voulait imiter l’autre (Aws) qui avait assassiné le poète juif Ka’b ibn al-Ashraf.
18ème expédition de Muhammad ibn Maslamah au 1er mois de l’An VI : Mahomet envoya 30 hommes dans le territoire du Nejd contre la tribu des Banu Bakr. Le butin fut de 150 chameaux et 3000 chèvres.
19ème expédition de Banu Lahyan au 4ème mois de l’An VI : A la tête de 200 hommes, Mahomet voulait vengeait les musulmans tués à Raji, mais la tribu des Banu Lahyan s’était réfugiée dans les montagnes.
20ème expédition de Zayd ibn Haritha à la même période : les Musulmans prirent des captives et du butin.
21ème expédition de Dhu Qarad au 5ème mois de l’An VI : pour rattraper des polythéistes de Ghatafan qui ont tué un berger musulman et volé ses bêtes.
La 22ème expédition eu lieu au 8ème mois de l’an VI (décembre 627) dans le territoire de la tribu des Banu Mustaliq vers le littoral à plus de 250 km de Médine. Plusieurs hadiths expliquent que Mahomet attaqua cette tribu alors qu’ils faisaient abreuver leurs troupeaux insouciamment. Il approuva le viol des captives – plusieurs hadiths du Sahih Bukhari – en autorisant ses compagnons à ne pas pratiquer le coït interrompu par rapport au risque de grossesse (la valeur marchande d’une esclave enceinte diminuerait). En distribuant les captives, la belle Juwayriyya bint al-Harith, fille du chef de la tribu, tomba dans le lot d’un des guerriers de Mahomet.
Sur le chemin du retour vers Médine, après une halte, la troupe leva le camp, ignorant qu’Aisha, la jeune épouse de Mahomet, n’était pas dans le palanquin de son chameau. Elle fut retrouvée et ramenée par un guerrier qui était en retard sur la troupe, mais ils ne purent rejoindre le groupe que le lendemain. Se répandit alors à Médine la rumeur selon laquelle elle avait commis l’adultère. Le Coran attendit un mois pour déclarer Aisha innocente, or ce délai correspond à la durée nécessaire pour ôter tout doute sur une éventuelle grossesse.
De retour à Médine, la belle Juwayriyya bint al-Harith, demanda à Mahomet de l’aider à racheter sa liberté. Il lui proposa alors le mariage, ce qui permit la libération d’une centaine de familles de sa tribu qui devint musulmane.
Au 11ème mois de l’an VI (mars 628) fut signé le traité de Houdaybiya qui prévoyait une trêve de 10 ans entre les musulmans de Médine et Quraysh, les polythéistes de la Mecque. Durant les négociations Abu bakr, beau-père et bras droit de Mahomet, dit à un polythéiste : « va sucer le clitoris d’Al-Lat » (Sahih Bukhari, Livre des conditions, Chap. 15 : Les conditions dans le djihad, 2581). Parmi les conditions de ce traité, Mahomet devait renvoyer à Médine les mecquois qui le rejoindraient sans la permission de leur tuteur. Mais il ne respecta pas ce dernier point puisqu’il refusa de remettre, à leur tuteur, des mecquoises converties à l’islam et qui l’avaient rejoint. Le coran décréta à cette occasion le verset S60 V10 permettant de ne pas remettre des musulmanes (il a bon dos Allah !).
Si les compagnons de Mahomet ont considéré ce traité comme humiliant, il s’avèrera stratégique puisqu’il laissera la voie libre à Mahomet pour attaquer les autres cités du Hedjaz. D’ailleurs, après ce traité, Mahomet envoya des lettres aux souverains voisins, entre autres Héraclius, dans lesquelles il les appelait à embrasser l’islam et dans lesquelles il précisait : « aslim taslem – Si tu deviens musulman, tu auras la vie sauve » (plusieurs sources dont Sahih Bukhari).
En réalité, les attaques contre les caravanes des polythéistes ne cessèrent jamais malgré la trêve. Elles furent l’œuvre de groupuscules d’esclaves nouvellement convertis à l’islam et ayant fui leurs maitres polythéistes.
23ème expédition au début de l’an VII (juin 628) : Mahomet attaqua sans raison réelle et sérieuse, Khaybar et Fadak, les dernières cités juives du Hedjaz situées à 150 km au nord de Médine. Mahomet autorisa un de ses guerriers à choisir une femme parmi les captives. Le père et le mari de la femme choisie, Safiyya, une nouvelle mariée de 17 ans, venaient juste d’être tués. Plusieurs hadiths précisent que lorsqu’on décrivit à Mahomet la beauté de cette femme et lorsqu’il la vit, il demanda au guerrier de choisir une autre femme. Sur le chemin du retour, il coucha avec elle sans observer le délai de viduité nécessaire afin d’éviter les conflits de filiation paternelle. Ce délai, même ramené à sa moitié pour les femmes esclaves, est prévu par le Coran (Idda). En guise de dot pour le mariage, il lui offrit l’affranchissement de sa situation d’esclave. Dans un hadith cependant, elle avait dit : “le prophète était pour moi l’homme le plus détestable, il a tué mon mari, mon père et mon frère” (Sahih Ibn Hibban 11/607 et Kitab Futuh Al-buldan de Al-Baladhuri).
Du 3ème au 10ème mois de l’an VII, eurent lieu diverses petites expéditions militaires.
Au 11ème mois de l’an VII, Mahomet accomplit le petit pèlerinage comme prévu par le Traité de Houdaybiya et sous l’autorité des polythéistes. Le fait que le premier pèlerinage eu lieu sous l’autorité des polythéistes pourrait expliquer le fait que Mahomet ait exonéré les musulmanes du port du niqab et des gants lorsqu’elles sont en état de sacralisation.
24ème expédition au 5ème mois de l’an VIII (août 629) : Mahomet envoya une armée de 3 000 hommes à Mu’tah, à plus de 1 000 Km de Médine (dans l’actuelle Jordanie), expédition qui se solda par la perte des 3 chefs musulmans.
25ème expédition au 9ème mois de l’an VIII (janvier 630) : Mahomet envahit La Mecque avec 10 000 hommes violant ainsi le traité de Houdaybiya conclu pour 10 ans. Le prétexte invoqué est que les polythéistes mecquois aidèrent une tribu alliée, les Banu Bakr, à attaquer la tribu des Khuza’a, alliée des musulmans. Ibn Ishaq (né en 704) prétend que la tribu des Banu Bakr (avec les polythéistes) et celle des Khuza’ah (avec les musulmans) étaient liées au traité de Houdaybiya. Or les recueils de hadiths de Bukhari, Muslim ou Abu Dawud, ne font pas mention de ces deux tribus dans le traité. Par ailleurs, certains hadiths relatifs à ce traité mentionnent deux narrateurs sources, Marwan ibn al-Ḥakam et Miswar Ben Makhrama, qui n’avaient que 6 ans au moment du traité.
Au cours de cette conquête, Mahomet autorisa de nouveau le mariage temporaire pour une période de 15 jours qu’il avait déconseillé en 628 à Khaybar.
Au moins un homme fut assassiné sur son ordre, Ibn Khatal. Parmi les autres personnes qu’il ordonna de tuer, Abd Allah ibn Saad, un scribe qui était retourné à La Mecque et qui avait apostasié après avoir découvert qu’il pouvait modifier des expressions du coran. Uthman ibn Affan (futur 3ième calife), qui était son frère de lait, intercéda en sa faveur pour qu’il soit gracié. Mahomet refusa trois fois son allégeance avant de l’accepter et reprocha à ses compères de ne pas l’avoir tué avant qu’il n’accepte son allégeance (Sunan Abu Dawud, Kitab al hudud, chap 1 : le jugement de celui qui apostasie, n° 4359).
Mahomet détruisit toutes les statues du panthéon, mettant fin ainsi à la tolérance vis-à-vis des religions qui y étaient représentées.
26me expédition à la même période : Mahomet envoya Khalid ibn al-Walid pour détruire le lieu dédié à la déesse al-‘Uzza
27ème expédition de Banu Jadhima à la même période : Mahomet envoya Khalid ibn al-Walid afin de convier la tribu Banu Jadhimah à l’Islam. Ils acceptèrent mais une partie d’entre eux fut massacrée seulement pour avoir dit « nous sommes devenus sabéens ». Mis au courant de ce massacre, Mahomet se contenta de dire à Khalid ibn al-Walid : « je suis innocent de ce que tu as fait ».
28ème expédition de Hunayn et 29ème expedition d’Awtas au 10ème mois de l’an VIII : Mahomet, à la tête de 10 000 musulmans auxquels s’ajoutèrent les 2 000 nouveaux musulmans de la Mecque partit en campagne pour s’opposer à plusieurs tribus polythéistes qui décidèrent de marcher contre les musulmans. Après leur défaite, une partie de ces tribus se réfugia à Taïf à 80 km de La Mecque. A l’occasion de cette bataille, Mahomet cautionna le viol des captives mariées et ceci sera canonisé par le verset S4 V24 (Sahih Muslim, Livre de l’allaitement, n° 1456 ; Sunan et Abu Dawud, Livre du mariage, 2155)
30me expédition de Taïf, juste après celle d’Awtas : Après un siège qui dura plus de 15 jours et au cours duquel Mahomet coupa leurs vignes et utilisa des catapultes, les tribus de la région finirent par accepter l’islam. Mahomet avait autorisé ses soldats à attaquer les païens avec le risque d’exposer leurs femmes et leurs enfants au danger depuis la bataille d’Al-Abwa (ou de Waddan) où il dit: « Ils font partie d’eux, il n’y a de protection que pour Allah et son messager » (plusieurs hadiths des Sahih Bukhari et Muslim).
Mahomet revint s’installer à Médine au 11ème mois de l’an VIII.
31ème expédition de ‘Uyayna bin Hisn au 1er mois de l’an IX : Mahomet envoya une cinquantaine d’hommes contre la tribu des Banu Tamim qui avait refusé de lui payer l’aumône (pratique sectaire ?). Ils ont tué des hommes et firent des captives.
32ème expédition de Qutbah ibn Amir au 2ème mois de l’an IX : Mahomet envoya une vingtaine d’hommes pour attaquer la tribu des Banu Khath’am. Le butin composé de bétail et de femmes fut ramené à Médine distante de plusieurs centaines de kilomètres.
33ème expédition de Dahhak Ibn Sufyan al-Kilabi au 3ème mois de l’an IX : Mahomet envoya un commando contre la tribu des Banu Kilab pour leur demander de devenir musulmans. La tribu s’échappa, mais un des jeunes musulmans réussit à rattraper son propre père et a participé à son meurtre parce qu’il avait insulté l’islam.
34ème expédition d’Ali ibn Abi Talib au 3ème mois de l’an IX : Mahomet envoya 150 d’hommes contre les Banu Tayy, une tribu en partie chrétienne, dans le territoire du Nejd, pour détruire la statue de la divinité païenne al-Fuls. La tribu finit par accepter l’islam.
35ème expédition de Tabouk au 7ème mois de l’an IX (octobre 630) : Dans le cadre du verset dit de l’épée (S9 V29), Mahomet, à la tête de plusieurs milliers d’hommes, voulait combattre les blonds (les Byzantins) et aurait séjourné une dizaine de jours à Tabouk à plus de 600 km de Médine. Sur le chemin du retour, il s’arrêta dans un village, à la demande de ses habitants, pour inaugurer une mosquée. Mais il ordonna finalement qu’elle soit brûlée au motif qu’elle ait été construite sur ordre d’un chrétien ennemi de l’islam et qui avait fui entretemps. Le Coran évoque cet évènement (S9 V107).
Premier pèlerinage à la Mecque sous autorité musulmane au 11ème mois de l’an IX au cours duquel Mahomet envoya son cousin et gendre Ali pour déclarer que le pèlerinage sera interdit aux non musulmans après cette année et que seul les pactes à durée déterminée ne seront pas rompus. Les pactes à durée indéterminée seront ramenés à quatre mois à l’issue desquels les polythéistes seront combattus jusqu’à ce qu’ils embrassent l’Islam. Les versets S9 V1 à V7 de la sourate « le désaveu » (Bara’ah) font allusion à la rupture par Allah et son prophète des pactes qui les lient aux polythéistes.
36ème expédition de Khalid ibn al-Walid à Najran (Yémen) vers juin 631 (5ème mois de l’An X) pour convertir la tribu des Banu harith ben ka’b de force s’ils refusent l’islam. En les recevant, Mahomet leur dit :« Si Khalid ibn al-Walid ne m’avait pas écrit que vous aviez embrassé l’islam, j’aurais mis vos têtes sous vos pieds » (épisode cité par plusieurs auteurs).
Au 11ème mois de l’An X (mars 632), 80 jours avant son décès, eut lieu l’unique grand pèlerinage de Mahomet appelé « le pèlerinage d’adieu », au cours duquel il déclara qu’il ne savait pas s’il ferait le pèlerinage après celui-ci et où il dit : « Aujourd’hui, j’ai clos pour vous votre religion » (Coran S5 V3). Ces deux phrases sont à mettre en relation avec le fait que quelques jours avant sa mort il ressentait toujours la douleur causée par la nourriture qu’il avait mangée lors de l’expédition de Khaybar. En outre Mahomet dit que c’est lui-même qui clos l’islam et non pas Allah, même si ensuite il ajoute qu’il a transmis le message.
37ème expédition de Dhul Khalasa en avril 632 : Mahomet envoie 150 hommes pour détruire la Kaaba du Yémen. Ils la démolirent et tuèrent ceux qui s’y trouvaient. A leur retour, Mahomet les félicita par la prière (da`wa).
38ème expédition d’Usama bin Zayd au 2ème mois de l’An XI (mai 632) dans le but d’attaquer des tribus de Palestine (l’expédition s’acheva après la mort de Mahomet).
Durant les derniers jours de la maladie précédant sa mort (3ème mois An XI, juin 632), Mahomet dit à sa femme Aicha : « Je ressens toujours la douleur causée par la nourriture que j’ai mangée à Khaybar et j’ai l’impression que mon aorte est coupée par ce poison ». La juive qui l’avait empoisonné fut tuée sur ordre de Mahomet après qu’un de ses compagnons décéda de cet empoisonnement (Sunan Abu Dawud, Livre du prix du sang, Chap. 6 : De celui qui abreuve et tue par le poison, n° 4511). Aussitôt après la mort de Mahomet, le futur calife, Abou bakr, récita le verset « Muhammad n’est qu’un messager … » (S3 V144). Voici ce que dit le narrateur du hadith : « Par Allah, c’est comme si les gens ne savaient pas qu’Allah l’avait révélé avant qu’Abou bakr ne le récite. Les gens l’ont appris de lui et tout le monde s’est mis à le réciter » (Sahih Bukhari, Livre des funérailles, Chap. 3 : Visiter le défunt, n° 1185 ; Livre des Expéditions, Chap. 78 : La maladie du prophète et son décès, 4187)
IV – QUELQUES HADITHS MÉCONNUS PAR LES MUSULMANS
Toutes les paroles et faits et gestes de Mahomet sont sacrés. Le Coran dit (S33 V21) : « Vous avez dans le Messager d’Allah un excellent modèle [à suivre] … » et plusieurs versets précisent que le musulman doit lui obéir.
- Mahomet et la violence :
Huit hommes ont volé les chamelles du prophète et tuèrent son berger. Après qu’ils furent rattrapés, il donna l’ordre de leur couper les mains et les pieds et de leur crever les yeux avec des clous chauffés pour avoir volé, tué, apostasié et combattu Allah et son messager (plusieurs hadiths du Sahih Bukhari).
Le prophète a dit : « Il m’a été donné 5 choses qu’aucun prophète n’a obtenues avant moi : J’ai vaincu par la terreur sur une distance d’un mois de marche ; … ; le butin a été rendu licite pour moi alors qu’il n’a été licite pour personne avant moi ; … ». (Sahih Bukhari, Livre des ablutions sèches, 328 et Livre des prières (mosquées), Chap. 23 : Les paroles du prophète, 427).
Le prophète a dit : « celui qui change sa religion, tuez-le ! » (Sahih Bukhari, Livre du djihad, Chap. 147 : sur le fait qu’on ne doit pas châtier comme le fait Allah, 2854).
Hadith dans plusieurs versions où Mahomet dit : « J’ai reçu l’ordre de combattre les gens jusqu’à ce qu’ils disent qu’il n’y a de Dieu qu’Allah et que Muhammad est son messager… ».
J’ai entendu le Prophète dire : « Aux derniers jours (du monde), des jeunes apparaîtront qui auront des pensées et des idées folles. … Où que vous les trouviez, tuez-les, car au jour de la Résurrection il y aura une récompense pour ceux qui les auront tués. » (Sahih Bukhari, Livre Des vertus du Coran, Chap. 36 : Le péché de quelqu’un qui récite le Coran, 4770)
Le messager d’Allah a dit : Celui qui meurt sans combattre ou n’exprime pas le désir de le faire, meurt de la mort d’un hypocrite (Sahih Muslim, Livre de la gouvernance, Chap. 47 : Désapprobation de celui qui meurt sans combattre, 1910).
Le prophète a dit : « J’aurais aimé être tué pour la cause d’Allah, puis être ressuscité, puis tué de nouveau, puis être ressuscité, puis tué de nouveau, puis être ressuscité et puis tué de nouveau ». (Plusieurs hadiths du Sahih Bukhari).
Le Prophète dit aux juifs : « Si vous vous convertissez à l’islam, vous serez saufs. … Vous devez savoir que la terre appartient à Allah et à son messager et je veux vous expulser de cette terre… » (Sahih Bukhari, 2996/6545).
Concernant un homme accusé de fornication, le messager d’Allah a dit à Ali : « Va lui couper le cou ». Comme il était castré, Ali ne lui fit rien, il revint vers le messager d’Allah et lui dit : « il est majboub, il n’a pas de sexe » (Sahih Muslim, Livre du repentir, Chap. 11 : innocence de l’épouse du prophète, 2771).
Le Prophète a dit : Ordonnez à l’enfant de prier à l’âge de sept ans et lorsqu’il atteint l’âge de dix ans, frappez-le pour qu’il la fasse (Sunan Abu Dawud, Livre de la prière, Chap. 26 : à quel âge il est ordonné à l’enfant de faire la prière, 495).
Sahl b. Sa’d as-Sa’id rapporte que quelqu’un était en train de regarder à travers la porte du messager d’Allah alors que le messager d’Allah utilisait un peigne métallique. Quand le messager d’Allah le vit, il lui dit : « Si j’avais vu que tu regardais, j’aurais enfoncé ça dans ton œil » (Sahih Mulim, 2156 et Jami’ Attirmidhi, 2709).
- Mahomet et l’esclavage :
Durant ces 10 années de djihad guerrier, Mahomet avait conforté l’esclavagisme.
« J’ai vu le Prophète alors qu’il n’y avait avec lui que 5 esclaves et 2 femmes (Sahih Bukhari, Livre des mérites des compagnons, Chap. 5 : Dire du Prophète, 3460 ; Chap. 59 : Islamisation d’Abu bakr, 3644).
Le Prophète vend un esclave pour 800 dirhams, alors qu’il devait être libéré à la mort de son maître » (plusieurs hadiths du Sahih Bukhari et du Sahih Muslim).
Son épouse, Maymuna Bint al-Harith avait libéré une esclave sans lui demander la permission. Le jour où il est venu la voir, il lui a dit : « Si tu l’avais donné à tes oncles maternels, tu aurais eu une plus grande récompense » (Sahih Bukhari, Livre des dons, Chap. 14 : une femme offrant à un autre que son mari, 2452, 2454).
Le Prophète s’est arrêté pendant trois jours entre Khaybar et Médine et a consommé son mariage avec Safiyya bint Huyayy. Les musulmans ont dit : » Est-elle une des mères des croyants ou une esclave ? S’il la voile, alors elle est une des mères des croyants. S’il ne la voile pas, elle est son esclave. » (Sahih Bukhari, Livre du mariage, Chap. 60 : La consommation du mariage durant le voyage, 4864).
Ibn Qayyim al–Jawziyya, dans son ouvrage « Zâd al-Ma’âd », cite les noms de quatre femmes esclaves de Mahomet, d’une vingtaine d’hommes esclaves non affranchis ainsi que de huit serviteurs dont Bilal ibn Rabah. A l’époque de Mahomet et des premiers califes les esclaves affranchis restaient au service de leur maître et avaient le statut de mawla.
- Pratiques de Mahomet contraires au Coran :
Le coran reconnaît l’iniquité de la polygamie (S4 V129 : « Vous ne pourrez jamais être équitable entre vos femmes… »), mais l’autorise quand même ! Et alors même que l’islam l’autorise, Mahomet empêcha son gendre, Ali, de prendre une deuxième épouse. Il lui dit que ce qui nuisait à sa fille lui nuisait aussi et que s’il voulait prendre une deuxième épouse, il fallait au préalable qu’il divorce de sa fille (Sahih Bukhari, Livre du mariage, Chap. 108 : Un homme défendant sa fille, 4932). Le prétexte, que la femme qu’Ali voulait épouser était la fille d’un polythéiste ne peut être retenu vu que Mahomet s’était aussi marié avec une fille de polythéiste.
Le Coran S58 V12 demande aux musulmans de faire précéder d’une aumône leur entretien confidentiel avec Mahomet et affirme que la zakat et les aumônes sont destinées aux pauvres. En réalité elles étaient récoltées par Mahomet et les califes mais n’ont pas été ou peu distribuées aux pauvres. Il en est de même pour la part du butin revenant à Mahomet et aux califes – un cinquième – et qui n’a pas été ou peu distribuée aux pauvres.
- Comportement bizarre de Mahomet :
Mahomet autorise l’allaitement des adultes (Sahih Muslim, Livre des allaitements, Chap. 7 : l’allaitement des adultes, plusieurs hadiths avec différentes chaînes de transmission).
Mahomet dit à une de ses femmes : « la révélation ne me vient jamais quand je suis dans l’habit d’une femme, sauf [celui d’] Aicha » (Sahih Bukhari, Livre, Chap. 7 : Celui qui a offert un cadeau à son ami, 2442).
Le prophète était étendu sur son lit, portant un habit d’Aicha. Lorsque Othman est entré, Mahomet s’est assis et a dit à Aicha : « ramasse tes habits ! » (Sahih Muslim, Livre des mérites des compagnons, Chap. 3 : Des mérites d’Othman, 2402)
Hadiths recueillis par Bukhari et Abu Dawud : Mahomet, dans une question à Ma’iz, utilise un mot vulgaire, sans euphémisme : « l’as-tu baisée ? (Anektaha) ».
Le prophète portait un izar quand son oncle Al Abbas lui dit « Ô fils de mon frère, si tu dénouais ton izar pour le mettre sur tes épaules afin qu’il te protège des pierres ». Le prophète dénoua son izar, le mit sur ses épaules puis tomba d’évanouissement. Après cela, on ne le vit plus jamais nu (Sahih Bukhari, Livre des prières, Chap.7 : aversion de la nudité, 357).
Durant le jeûne, Mahomet embrassait ses femmes (Sahih Bukhari 294, 316, 317 et 1828) et pratiquait des attouchements sur elles (Sahih Bukhari 1826 et Sunan Abu Dawud, Livre du jeûne, Chap. 33 : la Qibla pour le jeûneur, 2382 et suivants).
J’ai vu le Messager d’Allah se teignant les cheveux au henné (Sahih Bukhari, 164 et 5513).
D’après Abou Hourayra, le Prophète avait déclaré : « Les Juifs et les Chrétiens n’utilisent pas de teinture pour les cheveux, faîtes le contraire » (Livre de l’habillage, Chap. 65 : La teinte, 5559).
Mahomet avait les cheveux gominés lors du pèlerinage (Sahih Bukhari, 1491, 1638, 4137 et 5572)
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