La Suisse résiste tant bien que mal à l’islamisme, aux islamophiles et à leurs acolytes. Elle a osé voter contre les minarets. Et, espérons-le, elle votera le plus rapidement possible sur le respect du principe de la réciprocité dans les rapports avec les musulmans, que je propose dans ce blog. Si cela est possible, c’est parce que le peuple a un mot à dire en Suisse. Le peuple arrive à contourner le politiquement correct et la langue de bois, profession de foi des politiciens de tout bord, en tout temps et en tous lieux.
Mais malheureusement cela n’est pas le cas dans d’autres pays occidentaux, comme la France. De ce fait, les politiciens continuent à exercer leur pouvoir de charmeurs pour cacher leurs jeux personnels et faire avaler des couleuvres à leurs populations, en se disant: “Après moi le déluge”. Et cela ne se limite pas au niveau du chef de l’État et des ministres, mais s’étend aux petits caïds que sont les maires des grandes et des petites villes. C’est ce que réussit à démontrer Joachim Véliocas, preuves à l’appui, dans son livre “Ces maires qui courtisent l’islamisme” (paru chez Tatamis, 2010, 20 euros), maires qui sont en train de marier Marianne aux islamistes. L’auteur de cet ouvrage dirige l’Observatoire de l’islamisation: www.islamisation.fr, un site bien fourni.
Jean-Claude Gaudin, maire de Marseille, présentant la maquette de la Grande Mosquée
Joachim Véliocas – Islam : Trop visible en France ? – 1/3
Joachim Véliocas – Islam : Trop visible en France ? – 2/3
Joachim Véliocas – Islam : Trop visible en France ? – 3/3
Qu’est-ce qui fait que ces maires français soutiennent les mouvements islamistes? La réponse est simple: attirer l’électoral islamique. Entre 1990 et 2005, 1’500’000 étrangers ont été naturalisés français, soit plus qu’au cours des deux siècles précédents. 49% de ces naturalisés sont originaires des trois pays du Maghreb, à savoir la Tunisie, l’Algérie et le Maroc. Pour l’année 2008, 473’796 visas ont été accordés pour des musulmans. Il faut y ajouter 600’000 clandestins qui traverseraient les frontières françaises chaque année. Les enfants de ces étrangers, même clandestins, sont considérés des français en vertu du droit de sol. Il suffit de naître en France pour devenir français.
Le nombre des musulmans en soi ne doit pas inquiéter, si ces musulmans partageaient le même idéal que la majorité de la population française non-musulmane. Certes, la majorité des musulmans sont pacifiques et aspirent à gagner leur pain et à vivre une vie décente. Le problème est celui des meneurs intégristes musulmans capables d’embrigader cette masse. Certes, les musulmans ont le droit d’avoir leurs lieux de cultes et leurs mosquées, et d’avoir leurs imams qui s’occupent de leurs besoins spirituels. Or, le problème est que l’islam ne se limite pas aux cinq prières et au jeûne de ramadan, mais a des implications dans tous les aspects de la vie. Et des imams, souvent auto-proclamés, ne se gênent pas à prêcher un islam dont les normes entrent en conflit avec les normes françaises. D’autres imams montrent un visage libéral en attendant des temps plus propices pour proclamer haut et fort ce qu’ils dissimulent. Entre-temps, les revendications des musulmans vont de paire avec l’augmentation de leur nombre, mettant en danger la cohabitation des différentes composantes de la société française.
Comment cela va finir? Quelle solution proposer? Ces questions n’intéressent apparemment pas les maires des villes françaises soucieux de se faire élire et de se maintenir sur leurs chaises, en multipliant des gestes de bonne volonté à l’égard de ceux qui les intronisent, en autorisant la construction de mosquées à tour de bras sans se préoccuper de ceux qui les financent, de ceux qui les gèrent, ou de l’usage qui en est fait.
Mais que propose Joachim Véliocas? Le dernier paragraphe de sa conclusion mérite d’être cité:
La démocratie française, si elle veut concourir à la préservation de notre civilisation, devra prendre en compte la loyauté des citoyens envers les lois républicaines, la patrie et la nation. Faute de quoi, elle sera basée de plus en plus sur la liberté des groupes étrangers à déclarer ouvertement vouloir supprimer nos frontières, imposer leur théocratie et planter le drapeau de leur “meilleure communauté suscitée parmi les hommes” qui “ordonne ce qui est concevable, interdit ce qui est blâmable” (Coran 3:110). Le tout avec la collaboration enthousiaste des plus illustres représentants de la République.
Mais comment faire pour réaliser cela? Cette question reste posée, et mérite une réflexion. Et à notre sens, la solution de ce problème passe nécessairement par une formation (ou plutôt un formatage) des imams en tant que guides et meneurs de la communauté musulmane – effectifs ou en puissance. Et cette formation et ce formatage nécessitent une remise en question des fondements de l’islam. Même si l’État français se déclare laïque, il ne peut pas éviter une telle remise en question s’il ne veut pas avoir une guerre civile sur son territoire, guerre civile que certains estiment inévitable (texte français de la vidéo ci-après), non seulement en France, mais dans d’autres pays occidentaux. Certes, ces propos peuvent choquer certains, voire la majorité de nos politiciens, de nos intellectuels ou de nos responsables religieux, mais il est important que ces milieux descendent de leur nuage et se rendent compte que nous allons tous dans le mur si nous ne remédions pas à ce problème le plus rapidement possible, avant que cela ne soit trop tard. Il est minuit moins cinq, et il est grand temps de se réveiller si nous ne voulons pas vivre un cauchemar.
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