Invitons les dirigeants arabes et musulmans à faire du ski pour leur apprendre à tomber sans se faire mal et sans faucher les autres

Face aux scènes horribles des massacrés, des blessés et des destructions, je remets ici un précédent article, dans l’espoir qu’il soit lu par les sages et ceux qui ont un pouvoir quelconque, et dans l’espoir que nos dirigeants y réfléchissent et retournent à la raison.

Qui aurait pu croire que le Président Saddam Hussein serait un jour pendu? Qui aurait pu croire que le Président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali se retrouverait d’un jour à l’autre transformé en clochard cherchant asile? D’autres chefs d’État arabes et musulmans risquent bientôt de suivre leur exemple. Mais cela ne se limite pas aux dirigeants arabes et musulmans. Regardez plusieurs présidents et ministres français traînés en justice comme des malfrats, même si leur situation est moins à plaindre que celle du Président irakien ou du Président tunisien.  Pourquoi cette déchéance? Et comment l’éviter?

Le pourquoi?

Ces personnes ont gouverné au mépris de la vie des autres et sur leur dos, un peu comme quelqu’un qui monte un lion. Et il est normal que lorsqu’ils tombent du lion, celui-ci les dévore. Le livre de l’Ecclésiastique nous instruit: “En toutes tes actions souviens-toi de ta fin, et tu ne pécheras jamais” (7:36). Si ces personnes pensaient aux conséquences de leurs actes, peut-être ils n’auraient pas agi de la sorte.
Tous les chefs des pays arabes et musulmans sont incapables de laisser leurs trônes. Il faut les pousser pour qu’ils descendent les escaliers. C’est le propre de tous les régimes totalitaires. La démocratie a été inventée non seulement pour tenir compte de la volonté du peuple, mais aussi pour épargner aux dirigeants l’humiliation lors de leur départ.
Sur l’écriteau: “Maudit celui qui gouverne après tout ce qui vient d’arriver”
en petit: “les donations en dollars s’il vous plait”

Devoir des universitaires et des intellectuels de sécuriser les passages dangereux

Il est important que des universités occidentales et musulmanes s’attèlent à des recherches pour découvrir quel est le mécanisme qui mène les dirigeants arabes et musulmans à se comporter de telle sorte. Ce phénomène a été observé dans toutes les sociétés et à travers toutes les époques. Une étude comparative et historique pourrait nous éclairer et aider les peuples et les dirigeants du monde entier à sortir de cette impasse.
Personnellement je n’aime pas les dictateurs, ni la dictature. Mais c’est avec un pincement de cœur douloureux que je regarde la pendaison du Président irakien Saddam Hussein ou la déchéance du Président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali. Ce sont après tout des êtres humains, et comme tout être humain ils ont des défauts et des qualités. Ils ont eu le tort de se trouver aux plus hauts échelons du pouvoir, et leur chute est d’autant plus fracassante. Si vous montez au sommet de la Tour Eiffel et vous vous jetez dans le vide, il est normal que vous vous fassiez plus de mal que si vous vous jetiez du premier étage. Et s’il est du devoir des villes de sécuriser les ponts pour que les gens ne se jettent pas, il est aussi du devoir des universitaires et des intellectuels de sécuriser les positions politiques qui exposent ceux qui les occupent aux pires dangers, sans parler de leurs concitoyens. Après tout, il ne faut jamais souhaiter le mal à personne, même aux pires ennemis.  C’est le sens du commandement du Christ: “Aimez vos ennemis” (Mathieu 5:44).

Invitons les dirigeants arabes et musulmans à faire du ski au lieu de Davos

Une chose est certaine. Il faut apprendre aux dirigeants arabes et musulmans à descendre du cheval avant qu’ils ne tombent. C’est d’ailleurs ce qu’on apprend à tous ceux qui font du cheval. Et lorsque j’ai fait le ski, la première leçon que mon moniteur m’a donnée est comment tomber sans me faire mal et sans faucher les autres.
Je propose personnellement que la Suisse invite tous les dirigeants arabes et musulmans à faire deux semaines de ski au lieu du Forum économique mondial de Davos où on ne fait que pavaner et bavarder sans aucun résultat. Et la première leçon que ces dirigeants doivent impérativement apprendre est comment tomber sans se faire mal et sans faucher les autres.
Essayons de vendre cette idée aux offices de tourisme suisses. C’est moins cher que Davos et la publicité à la télévision et plus profitable à l’humanité. Diffusez svp cet article partout où vous pouvez. On ne sait jamais!
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