J’ai reçu d’un chrétien oriental qui préfère garder l’anonymat un article sur la fête du mouton, me priant de le publier. Le voilà dans son intégralité.
Cher Monsieur Aldeeb,
J’ai été frappé par tous ces articles postés sur votre blog concernant la Fête du Mouton. N’ayant pas jugé le sujet digne d’un débat, alors je ne me suis pas attardé à les lire. Par contre je n’ai pas réussi à m’empêcher de visionner la vidéo y relative. Une réflexion s’est imposée dès la 1ère seconde du coup étourdissant du pistolet.
Les Orientaux en immolant un animal disent: « Bénit soit Celui qui a rendu ton immolation licite ! », (traduction approximative). Les Musulmans récitent le 1erverset du Coran, à savoir : Au nom de Dieux miséricordieux (idem pour la traduction).
Force de reconnaître que l’Oriental conjure la gravité de son acte en transformant ce dernier en un acte religieux qui le relierait à son Seigneur, ce qui n’est pas une mauvaise chose en soi.
Avant de vous faire part de mes remarques, j’ai quelques constatations à signaler :
1- L’Oriental non-musulman, quoique étonné, voire choqué -à son 1er contact avec la civilisation occidentale- de devoir manger la viande d’un animal dont le sang n’est pas sorti du corps lors de son immolation, finit vite par s’y adapter et même défendre la thèse qui voudrait épargner aux animaux la souffrance.
2- Le Musulman, par contre, habitué à n’avoir aucune critique envers ses textes sacrés et ses rites religieux, continue à perpétrer sa tradition avec joie, fierté et voire arrogance, signe d’expression de sa foi religieuse «supérieure». Pire encore, il lutte pour nous imposer cette tradition, à nos yeux cruelle et sauvage, faisant fi de nos lois. Comble est, tout ceci sous le couvercle de la tolérance.
3- Par contre, le Musulman toujours n’hésite pas d’adopter les techniques occidentales pour accomplir son acte rituel. C’est ainsi que nous voyons dans la vidéo ces machines créées exprès à cet effet. (il y va de même pour le tapis de prière et la montre qui indiquent la direction de la Mecque, ou de l’I Phone chargé du texte coranique, etc…). Ceci est tellement étonnant que les milliards et demi de musulmans n’ont pas encore inventé une brosse à dents.
Ceci m’invite à vous faire part des remarques suivantes :
1- En Occident, malheureusement, nos valeurs se réduisent de plus en plus au principe « Business is business ». L’important est de vendre notre savoir faire et nos produits pour faire de l’argent. Pour rentabiliser le produit au maximum, on n’hésite pas à enfreindre la loi, comme c’est le cas dans la vente de la viande islamique ! Le pétrole n’avait-il pas pollué les esprits avant d’avoir commencé à polluer l’atmosphère !
2- Quant au Musulman, il semble qu’il n’est pas capable de se mettre, encore moins, mettre ses valeurs en question, et ceci quelque soit le choc culturel avec autrui. Il lui est même imposé de ne pas changer d’une virgule ce qu’on lui a toujours dit être d’une origine divine. De ce fait, il ne peut rester qu’imperméable à la souffrance des animaux ou aux nouvelles valeurs, fussent ces dernières supérieures.
3- D’où, au lieu d’adopter la thèse de l’étourdissement, il préfère s’étourdir lui-même avec la formule coranique magique : « Au nom d’Allah… » profitant ainsi du bonheur inconscient d’un anesthésie collective atemporelle.
4- Rien qu’en regardant comment étourdir l’animal, je me suis senti pressé à devenir végétarien. Imaginez-vous alors ce que l’égorgement a produit chez moi comme sentiments.
5- Celui qui accepte d’égorger un animal d’un sang froid, alors que d’autres méthodes existent (prétextant une raison religieuse), égorgera avec la même facilité un homme, surtout quand la raison est la même et, d’ordre religieux, et quand l’exécutant est sous le même effet de la même drogue, à savoir : « Au nom d’Allah… », ou encore pire « Allah est grand », drogue exclusive et spécifique à l’Islam.
A. Haly
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