Chaque année, les musulmans se livrent à une boucherie dans le sens propre et figuré du terme, qui marque la fin du pèlerinage à la Mecque. Elle a lieu le 10 du mois de dhou al-hijja, le dernier du calendrier musulman, ce qui correspond au 16 novembre 2010 et au 6 novembre 2011 (cela dépend de la lune!). Ils appellent cela la grande fête, la fête du sacrifice, voire la fête du mouton. Pourquoi et quelles conséquences psychiques?
La vidéo initiale a été retirée par Youtube, et je la remplace par une autre.
Commémorer un acte de folie d’un sénile qui voulait sacrifier son fils
Texte du Coran (37:102-107): “Lorsqu’il parvint [à l’âge] de s’empresser avec lui, [Abraham] dit: Ô mon fils! Je me vois dans le sommeil en train de t’immoler. Regarde donc ce que tu vois. Il dit: Ô mon père! Fais ce qu’il t’a été ordonné. Tu me trouveras, si Dieu [le] souhaite, au nombre des endurants. Puis quand tous deux se furent soumis et qu’il l’eut jeté sur la tempe, nous l’avons interpellé: Ô Abraham! Tu as confirmé la vision. Ainsi rétribuons-nous les bienfaisants. Ceci est le test manifeste. Nous le rachetâmes d’une très grande immolation” (ma traduction du Coran).
En bref, Abraham, alors âgé de plus de 100 ans, a décidé (sur ordre de Dieu!) de sacrifier son fils Isaac selon la Bible (ou Ismaël selon la tradition musulmane). Le sacrifice du fils aîné était une tradition païenne, dont on trouve trace dans Exode 22:28-29: “Le premier-né de tes fils, tu me le donneras. Tu feras de même pour ton gros et ton petit bétail: pendant sept jours il restera avec sa mère, le huitième jour tu me le donneras“. Dieu, selon la Bible et le Coran, se révisa à la dernière minute et accepta le sacrifice d’un bélier au lieu du fils. C’est cet acte de folie d’un homme sénile que les musulmans commémorent en sacrifiant un mouton, et parfois autres animaux. Je signale ici que ce personnage mythique d’Abraham sert de référence à un autre acte idiot et criminel (ordonné par le même Dieu garou!) comme la circoncision masculine pratiquée chaque jour et depuis des siècles sur des millions d’enfants innocents surtout juifs et musulmans.
Cruauté inutile et ravageuse envers les animaux et les êtres humains
Les musulmans procèdent au sacrifice de l’animal sans étourdissement préalable, pratique interdite en droit suisse, mais autorisée par les lois d’autres pays européens, alors qu’aucune norme musulmane n’empêche le recours à l’étourdissement de l’animal! (voir mon article). Elle se passe souvent à domicile, mais certains pays européens essayent d’organiser des abattages dans des abattoirs ou des abattoirs mobiles afin de permettre d’assurer les meilleures conditions sanitaires d’abattage.
Cette cruauté envers les animaux faite souvent devant les enfants n’est-elle pas une des raisons de la violence qui sévit dans les pays musulmans? De la cruauté envers les animaux à la cruauté envers les humains il n’y a qu’un pas. La même réflexion doit être menée concernant l’acte criminel et idiot de la circoncision. En violentant les enfants, on en crée forcément des adultes violents et sans pitié. Ces deux pratiques cruelles faites au nom de la religion doivent être revues si l’on veut avoir des sociétés moins violentes.
La première photo ci-après est prise au sein de l’organisation village d’enfants SOS d‘Aït Ourir au Maroc financée par les occidentaux
Substitution du sacrifice par un don
Soheib Bencheikh, Grand Mufti de Marseille, estime que le sacrifice d’un mouton «n’est ni un pilier de l’Islam, ni une obligation majeure comparable à la prière ou au jeûne du Ramadan» ; il ajoute que le droit musulman permet de remplacer cet acte par «un don fait dans un pays où les habitants ne mangent pas à leur faim, ce qui est plus conforme à l’esprit du partage que comporte cette pratique», d’autant plus lorsque l’on sait que l’agriculture produit la majorité de sa production céréalière pour engraisser des animaux pour leur viande, alors que des êtres humains souffrent de la faim et de la sous-alimentation de par le monde.
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