Source: Disons-le d’emblée, ce livret aussi nous précise que le 7e verset de la Fatiha, première sourate du Coran dans l’ordre canonique, désigne les juifs et les chrétiens. Et confirme ainsi que les musulmans (pratiquants) maudissent ces derniers au moins 17 fois par jour en prière. Il rappelle aussi (deux fois: en introduction et en conclusion), que la récitation de la Fatiha est indispensable lors de toute prière – sans cette répétition, aucune prière ne serait valable. Voici donc pour confirmer l’essentiel, qui ressort également de l’étude de la totalité des exégèses coraniques, de toutes les écoles juridiques, du VIIIe siècle à nos jours, qu’on peut consulter dans La Fatiha et la culture de la haine: Interprétation du 7e verset à travers les siècles.
Après une introduction où il parle de l’islam d’une manière très générale et donne quelques renseignements de base sur la Fatiha, l’auteur a choisi de s’étendre assez longuement sur chacun de ses versets. Il trouve ainsi l’occasion de proposer à chaque fois un petit cours d’initiation sur les fondements de la foi musulmane. À ce titre, l’ouvrage peut présenter un certain intérêt pour des novices qui souhaiteraient découvrir rapidement les principaux modes de réflexion typiques du croyant musulman.
Je recommande d’ignorer les affirmations qui ne relèvent pas de la théologie à proprement parler («l’animal, dès sa naissance, est à même de se guider de ses cinq sens, tandis que l’homme n’y parvient que graduellement»). Mais il est toujours utile de comprendre comment le musulman est censé appréhender la notion d’adoration («Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils M’adorent», dit Allah au verset 51.56) ou pourquoi il est censé croire que tous les prophètes ont toujours été musulmans (oui, c’est dans le Coran).
À noter qu’un petit diablotin facétieux a glissé dans la composition de la page 65 d’une édition précédente (La fatiha, etude et exegese de la sourate d’ouverture du coran) une plaisanterie très commune basée sur les versets 107.4-7 du Coran: les derniers mots imprimés sur cette page sont les suivants: «Malheur à ceux qui prient» (Coran 107.4). Bien sûr la page suivante redresse la barre en complétant par «tout en négligeant (et retardant) leur prière.» Et c’est là sans doute le seul passage qui fera naître un sourire sur le visage d’un lecteur sceptique.
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