Coran de la Mecque et Coran de Médine

1 – Les versets contenus dans les sourates dites de Médine (622-633), alors que Mahomet était devenu chef d’État et chef de guerre, sont, pour la plupart, des versets violents, guerriers, discriminatoires et intolérants, contrairement aux versets de la première partie de la vie de Mahomet, les versets pacifiques dits de La Mecque, où Mahomet n’était qu’un simple prophète prêchant dans le désert, avec tout au plus 150 adeptes. À Médine, Mahomet a sorti l’épée et sa doctrine a suivi : discrimination envers les femmes, haine des athées, des Chrétiens, des Juifs, des apostats, des homosexuels, appels à la guerre et au meurtre, 100 coups de fouet contre ceux et celles qui ont eu le malheur de baiser sans être mariés, mutilations diverses etc.

2 – Le Coran que tous les musulmans lisent à tous les jours n’est pas écrit en ordre chronologique, car les sourates ne sont pas classées en fonction de la date de la révélation, mais plus ou moins selon la grosseur des sourates, de telle sorte que pour le musulman moyen – du moins celui qui a lu le Coran – il y a actuellement dans le monde 80% des musulmans qui ne sont pas arabes – les versets pacifiques côtoient les versets violents, pêle-mêle, sans aucun ordre, dans le chaos le plus total, ce qui autorise les musulmans à tenter de nous faire croire – par le mensonge – la taqyyia- autorisé par l’islam comme mesure défensive – à taire les versets violents et intolérants et à dire que l’islam est une religion d’amour, de tolérance et de paix, ce qui n’est vrai qu’en partie.

3 – Quand on lit le Coran en ordre chronologique – selon la date des révélations – on réalise alors que les versets violents du Coran qui ont été “révélés à Mahomet pendant la période guerrière de Médine, sont postérieurs à ceux de La Mecque et que bon nombre des versets pacifiques ont été abrogés de facto par les versets violents. Le meilleur exemple est celui où, dans les versets de La Mecque on dit : “à chacun sa religion”, ce qui est un message de paix et de tolérance alors que dans les versets de Médine, on dit qu’il faut tuer – oui tuer – les mécréants, c’est-à-dire les non-croyants, les apostats, les polythéistes, couper la main des voleurs, fouetter les adultérins, soumettre les chrétiens et les Juifs, bref tous ces messages qui sont aujourd’hui le terreau fertile de tous les djihadistes du monde entier, où qu’ils se trouvent, puisque le Coran – l’islam – dit aux musulmans qu’ils sont la “meilleure communauté au monde” et qu’ils leur faut conquérir le monde par la persuasion ou par la force. C’est là que la religion se transforme en idéologie violente et disons-le carrément fasciste, car cette idéologie veut imposer la loi de Dieu sur terre comme priorité à celle des hommes.On appelle cela une théocratie ou une dictature de Dieu, un être virtuel dont personne n’a encore fait la preuve à ce jour, qu’il existe. On nage ainsi en pleine fiction, en pleine pensée magique, dans le dogme le plus absolu et le plus mortifère.

4 – Comme tous les musulmans croient dur comme fer que le Coran descend du ciel, c’est-à-dire qu’il a été écrit par Dieu, qui est parfait, le Coran aussi est parfait, et on ne peut pas y toucher, ne fut-ce qu’une simple virgule. Tous ceux qui ont essayé dans l’histoire de l’islam de réformer l’islam par une interprétation pacifique du Coran ont payé de leurs têtes. ON NE TOUCHE PAS AU CORAN, CAR POUR LES MUSULMANS C’EST UN LIVRE SACRÉ. Et on ne touche pas non plus au prophète Mahomet – on n’a même pas le droit de le “représenter” en image, en icône ou autrement. Les gens de Charlie Hebdo viennent de l’apprendre cruellement à leurs dépens. Ces assassinats sont une tentative d’imposer une norme législative issue du Coran. Pas du Manifeste du Parti communiste. Non du Coran. Du livre dit sacré des musulmans. De tous les musulmans. Ceux qui tuent, égorgent, violent et pillent le font au nom d’Allah et de son prophète et ils le font en conformité avec le Coran.

5 – En dehors de la politique, des problèmes sociaux, des problèmes d’intégration que l’on peut retrouver en France ou ailleurs en Europe et un peu moins ici, il y a la question religieuse, sous son aspect idéologique et politique, qui est au coeur de tout et que tout le monde – les biens pensants, les médias, la gauche – veut éviter comme la peste. Alors on n’en parle pas. On fait comme si cela n’existe pas. On évacue la poussière sous les tapis. On noie le poisson, comme on dit, c’est-à-dire qu’on évite un sujet tabou, un sujet difficile, en le camouflant, en le “noyant”, en “l’enterrant” avec des problèmes secondaires et marginaux. Autrement dit, on ne cherche pas la “cause des causes” au coeur même de la violence islamiste, qui est contenue dans le Coran. On pratique l’aveuglement volontaire, un peu comme tous ses “faux secrets” que l’on retrouve dans toutes les familles. C’est pour cela que le président Hollande proclame partout que tout cela “n’a rien à voir avec la religion musulmane”. Quel mensonge. Quelle ignorance. Quelle stupidité.

6 – Et pendant ce temps, les mosquées poussent comme des champignons, en Europe et avec elles, les femmes voilées, les demandes d’accommodement dits “raisonnables”, les appels à l’instauration de la charia – qui est la loi d’Allah qui a priorité sur la loi des hommes – car, il faut comprendre que le Coran est un texte législatif qui règle la vie quotidienne des musulmans dans tous ses aspects, du lever au coucher du soleil. Ces mosquées sont souvent financées par l’Arabie Saoudite, avec qui les pays occidentaux font des affaires d’or (noir), et qui prônent un islam intégriste – le wahhabisme, un courant du sunnisme extrêmement dur et réactionnaire. L’islam prend son temps, car il fait beaucoup d’enfants en contrôlant l’utérus des femmes, comme jadis l’Église catholique l’a fait chez nous. C’est la “revanche des berceaux” à la mode islamique et oui l’islam est une menace pour les démocraties – même imparfaites et pleines de défaut – dans lesquelles nous vivons.

7 – L’islam est et sera une menace tant et aussi longtemps que les “bons” musulmans n’auront pas le courage élémentaire de réformer le Coran, de le “désacraliser”, c’est-à-dire d’en faire un livre non pas écrit par Dieu à l’intention des hommes mais un livre écrit par les hommes sur Dieu et d’en expurger les versets violents de Médine, pour en faire justement, une religion de tolérance, d’amour et de paix. On ne peut pas toujours souffler le chaud et le froid en même temps.

8 – Que devons-nous faire? Premièrement, poser le problème de l’islam et du Coran. Le décortiquer. Le déconstruire. Comprendre qu’il s’agit d’un texte législatif dont certaines normes sont inacceptables pour nous. Diagnostiquer la maladie avant de trouver le bon remède. Jusqu’à maintenant nous refusons de le faire, comme quelqu’un qui cherche sa clef perdue sous un lampadaire parce que c’est plus commode. Ensuite négocier avec les “bons” musulmans et les imams de “bonne foi” et les inviter à DÉNONCER ces versets violents dans les mosquées mêmes et dans la communauté musulmane. Troisièmement, imposer la laïcité sans tarder pour éviter précisément de consolider le droit à la religion en en faisant un droit absolu, comme c’est actuellement la tendance. On l’a vu quand le Parti Québécois a voulu adopter son projet de charte comment cela a été difficile, à cause de la résistance quasi hystérique non seulement de la communauté musulmane, mais également d’une partie de la communauté catholique et judaïque, y compris la gauche culturelle de Québec Solidaire.

9 – On ne peut pas, comme société démocratique, se permettre de tolérer une idéologie qui veut notre destruction, à moins d’être ignorant et masochiste. Ce n’est pas la “religion” de l’islam qui est visée, ce ne sont pas les musulmans, c’est la partie idéologique de l’islam, sa partie médinoise, qui est visée et uniquement cela. Et c’est pour cela que le professeur Sami Aldeeb ne cesse de plaider pour une réforme du Coran, de la part des musulmans eux-mêmes, mais sous notre invitation ferme de personnes raisonnables et démocrates qui ont d’abord compris où est la maladie. Ce n’est pas du racisme. Ce n’est pas de la xénophobie, ce n’est pas même de l’islamophobie. C’est une analysée documentée et sérieuse du Coran et de l’islam.

10 – Tous ceux et celles qui, par ignorance, tiennent un discours de diversion en mettant la faute de l’islamisme radical sur le dos de la politique étrangère américaine et sa complicité avec Israël, sous prétexte qu’il faut avoir une vision “globale” de la “situation mondiale”, grâce à la géopolitique, me font littéralement vomir.L’islamisme et le djihadisme sont des conséquences de cette politique, mais n’est pas la cause des causes du fondamentalisme islamique qui se situe d’abord et avant tout dans leur doctrine, qui est présente dans les versets médinois du Coran. Que ce soient les Américains, les Israéliens, les Chinois, les Russes ou autres, tout ce qui n’est pas musulman est un ennemi réel ou potentiel. Comme le catholicisme, c’est une “religion” prosélyte, qui veut conquérir le monde entier, mais contrairement au catholicisme, qui est en déclin, c’est une “religion-idéologie” violente, guerrière et en pleine ascension à cause précisément du parfait contrôle qu’exerce cette idéologie sur l’utérus des femmes, qui sont des épouses et des mères, avant d’être des femmes. Dénoncer cette idéologie, c’est comme dénoncer le nazisme, le fascisme, qu’il soit de gauche (le marxisme-léninisme) ou de droite (les régimes dictatoriaux et totalitaires).

10 – En ce qui concerne la marche qui se tient actuellement en France, je dis tout simplement qu’on ne peut pas lancer en France un appel à l’unité nationale et exclure en même temps le Front national qui représente actuellement entre 30% ou 40% et même plus, de ce que pense le français moyen. Ils ne sont pas sortis du bois et je doute fort que la doctrine droitiste du FN puisse régler le problème. Au contraire, j’y vois un risque accru de guerre civile. Le Parti Socialiste joue actuellement sa réélection. Il va chercher pour tous les moyens à instrumentaliser cette crise en sa faveur. C’est le bordel total, comme disent les Français. La patrie de nos ancêtres n’est pas sortie du bois. On est mieux chez nous dans le froid de l’hiver et l’humidité accablante de l’été, si on peut par ailleurs avoir le courage minimal de mettre le problème de l’islam sur la table au lieu de le balayer, comme actuellement, sous les tapis, car avec le temps, la poussière va s’accumuler et notre démocratie va étouffer.

Est-ce clair?

Pierre Cloutier

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